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Saint-Priest : La Métropole transforme l’ancienne friche RVI en refuge pour oiseaux en voie de disparition

La Métropole de Lyon a entrepris la transformation de l’ancienne friche industrielle des anciennes usines Berliet puis RVI. Ce sanctuaire écologique vise à protéger des couples d’Oedicnèmes, des oiseaux de la famille des limicoles qui s’étaient établis sur ce terrain de 12,3 hectares.

Le projet, situé au sein de la Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Berliet, représente un investissement total de 680 000€, avec des contributions de Nexity ville et projet, ainsi que des subventions du plan Nature 2050 et du Fonds vert.

Ce territoire, autrefois dominé par les installations de Renault Trucks, devient un havre pour l’œdicnème criard, une espèce d’oiseau migrateur protégée, ainsi que pour d’autres espèces notables comme le Crapaud calamite et le Pélodyte ponctué.

La Métropole de Lyon, consciente de l’importance écologique de cette zone pour l’œdicnème criard et d’autres espèces, a décidé d’acquérir et de fermer ce terrain au public afin de préserver les habitats essentiels à leur reproduction et alimentation. « Plutôt que de développer une activité économique, nous avons fait le choix de sacraliser cette zone pour les Oedicnèmes, mais aussi pour les autres espèces », nous a confié Pierre Athanaze, vice-président de la Métropole de Lyon en charge de la biodiversité, précisant que cette renaturation était d’une « échelle inédite en France ».

Sur le site de Saint-Priest, un kilomètre de haies a été planté pour isoler ces espaces de l’activité urbaine, tout en installant des observatoires et des panneaux pédagogiques pour sensibiliser le public à la protection de ces espèces vulnérables. Bruno Bernard se félicite que le grand public puisse désormais découvrir discrètement cette espèce « à travers les 3 observatoires installés tout autour de la plaine ». 

Au-delà de la préservation de l’œdicnème criard, le projet envisage également la création d’un nouvel espace de nature accessible au public, comprenant un verger fruitier, des mares pédagogiques, et une prairie fleurie pour encourager le retour de la biodiversité. Ce nouvel espace végétalisé promet d’être un lieu de calme et de détente pour les habitants, s’inscrivant dans le corridor écologique d’une vingtaine d’hectare qui va relier plusieurs parcs régionaux, comme celui de Miribel, en passant par le parc de la porte des Alpes et par le Biézin.

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