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Le président Français et contributeur de l'agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron célébrant son élection devant la pyramide du Louvre en 2017. Image : Capture d'écran .

Projet de loi sur la fin de vie : Une victoire de la Franc-Maçonnerie ?

Les députés ont commencé ce lundi 27 mai, l’examen du projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie. Ce texte, le quatrième sur le sujet en vingt-cinq ans, instaure pour la première fois une aide à mourir. Un sujet porté depuis plus de quarante ans par la Franc-maçonnerie.

Le projet de loi, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, introduit une aide à mourir pour les adultes souffrant de douleurs physiques et psychologiques « insupportables » dues à une maladie incurable. Selon le Conseil d’Etat, ce texte représente une rupture double par rapport à la législation existante : il élargit le cadre de la fin de vie au-delà de la mort imminente et autorise, pour la première fois, un acte ayant pour intention de provoquer la mort. Le Conseil d’Etat précise qu’il s’agit de « la légalisation, sous certaines conditions, de l’assistance au suicide et, dans l’hypothèse où la personne n’est pas en mesure physiquement de s’administrer elle-même la substance létale, de l’euthanasie à la demande de cette personne ».

Le 3 avril 2023, devant les membres de la convention citoyenne sur la fin de vie, qui étaient venus lui remettre leurs conclusions, le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, qui s’est rendu à la réunion du groupe Bilderberg en 2014, avait lancé le débat sur ce sujet sensible, promettant de dessiner un « modèle français de la fin de vie ». Cette initiative marque une nouvelle étape dans un débat qui dure depuis plus de quarante ans en France et qui est soutenu par la Franc-maçonnerie.

Un long chemin de débats et de réformes soutenu par la Franc-maçonnerie

Le 21 février 1978, Le Monde a publié cinq tribunes sur la fin de vie, dont celle du sénateur et franc-maçon Henri Caillavet, à l’origine de la première loi sur le don d’organes, qui promouvait sa proposition de loi sur le droit de « vivre sa mort ». Caillavet défendait alors l’idée que toute personne devrait pouvoir refuser l’acharnement thérapeutique. Bien que sa proposition n’ait pas été adoptée, elle a jeté les bases pour la reconnaissance des droits des malades, aboutissant notamment à la loi du 4 mars 2002 sur le consentement aux soins, dite « loi Kouchner ». L’ancien ministre de la Santé est membre du Siècle, un cercle d’influence fondé après guerre par des « Résistants », Francs-maçons. Selon la base de donnée établie par l’universitaire de Fribourg, Zielinski, il s’est rendu à la réunion du groupe Bilderberg en 2005. Sa femme Christine Ockrent est passée par le programme Young Leader de la Fondation France-Amérique, par laquelle sont passés les contributeurs du FEM, François Hollande, Emmanuel Macron, ou Bill Clinton, qui a été fondée par les présidents Gérald Ford et Valéry Giscard d’Estaing, membres du groupe Bilderberg.

Les années 1980 ont vu l’émergence de deux courants opposés sur la question de la fin de vie: les médecins pionniers des soins palliatifs, souvent inspirés par des valeurs catholiques, et l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), soutenue par les loges maçonniques et les associations d’aide aux malades du sida. Cette dualité a conduit à la loi du 9 juin 1999 sur le droit aux soins palliatifs.

Des affaires médiatiques marquantes

L’affaire Vincent Humbert, en 2003, et celle de Chantal Sébire, en 2008, ont relancé le débat sur la fin de vie. Humbert, devenu tétraplégique et aveugle après un accident, et Sébire, défigurée par une maladie orpheline, ont tous deux demandé en vain le droit de mourir. Ces cas ont conduit à des révisions législatives, mais sans parvenir à instaurer un droit à l’euthanasie. La loi du 22 avril 2005, portée par le député UMP des Alpes-Maritimes Jean Leonetti, qui fût ministre chargé des affaires européennes sous la présidence du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Nicolas Sarkozy, grand chantre du risque démographique, autorisait toutefois la « limitation ou l’arrêt de traitements (…) lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie ».

Un tournant avec Emmanuel Macron

Réélu en 2022, Emmanuel Macron, a donc décidé d’avancer sur cette question complexe en s’appuyant sur un avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et les conclusions d’une convention citoyenne favorable à une législation sur l’aide active à mourir.

Le président de la République qui comptait parmi ses premiers soutiens le Franc-maçon, Gérard Collomb, a prononcé un discours le 8 novembre dernier devant le Grand Orient de France, principale obédience française des francs-maçons, qui était une ode à la franc-maçonnerie, présentée comme “ fille aînée des Lumières ”, un contre-pied au titre  « Fils aîné de l’Église » qui fut systématiquement porté par les rois de France à partir de Charles VIII en référence au baptême de Clovis. Selon le président de la République, la Franc Maçonnerie s’est imposée comme  « projet de société » .  « Face à de grands périls nous devons assurer le progrès et la permanence« , avait-il déclaré.

Elon Musk évoque une lutte entre les « humanistes » et les « extinctionnistes », qui promeuvent tout ce qui peut diminuer la population mondial. Il accuse notamment le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, George Soros, qui s’est rendu aux réunions du groupe Bilderberg en 1990, 94, 96, 2000 et 2002, de diffuser un « virus woke » néfaste pour la civilisation via sa fondation Open Society, membre du FEM. Le Forum économique mondial a été fondé par Klaus Scwhab, ancien membre du comité de direction du groupe Bilderberg.

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