L’actualité des Jeux Olympiques de Paris 2024 fait une nouvelle fois polémique. L’argent public est cette fois-ci utilisé pour une cérémonie d’ouverture qui n’est pas populaire auprès des Français. Un scandale alors que le logement, le transport, le travail et la sécurité sont des secteurs dans lesquels l’argent manque pour réussir cet événement sportif d’envergure internationale, d’autant plus que les deux personnalités citées ont des liens avec le Forum économique mondial. Explications.
Révélé par le Canard enchaîné, la somme de 2,7 millions va être remise à Aya Nakamura et Céline Dion pour se produire lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Un document de reporting budgétaire atteste cette information. Autre révélation, celle qui nous apprend que cet argent dépensé sera celui du contribuable français. La renommée de la France à l’international a donc un prix.
Les artistes francophones privilégiées
Bien que Céline Dion et Aya Nakamura soient reconnues mondialement pour leur carrière, la somme de 2,7 millions paraît peu justifiée pour un tel évènement. Lors du dernier Superbowl, Usher, la superstar du R&B, n’avait pas touché le moindre dollar pour sa performance de la mi-temps du plus grand évènement sportif de l’année. Un salaire inexistant, justifié par le fait qu’il n’est pas le principal acteur de l’événement sportif auquel il participe en tant que chanteur, mais surtout par le fait qu’en participant, il fait sa promotion pour sa musique. Exemple encore plus parlant, si l’on se concentre sur les Jeux Olympiques seulement et sur l’Europe notamment, on constate une nouvelle fois que les 2,7 millions d’euros sont injustifiés. Lors de Jeux Olympiques de Londres en 2012, Paul McCartney, Emeli Sandé, Arctic Monkeys et même l’acteur Rowan Atkinson, ont touché seulement un livre sterling qui fait office de salaire symbolique, car tout travail mérite salaire pour nos cousins britanniques. À noter que Céline Dion est canadienne, et ne paie sûrement pas d’impôts en France.
Nouveau fiasco aux JO
Les Jeux Olympiques n’ont pas encore commencés, que les polémiques s’enchaînent et se ressemblent. Aya Nakamura, choisi directement par le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Emmanuel Macron, a déjà pu créer le débat. Sa sélection pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, posait question. Des textes pas tous écrits en français, un style de musique populaire assez provocateur, et même des polémiques frôlant le racisme ont éclaté suite à l’annonce de sa participation.
De nombreuses personnes mobilisées pour travailler dans l’organisation des Jeux de Paris vont devoir se loger par leur propre moyen. Les logements des athlètes font également tâche dans l’organisation, puisque certaines chambres sont équipées de lits en carton et matelas en filets de pêche.
L’insécurité, le manque de conscience écologique, la faible fiabilité des transports en commun parisiens, ainsi que le Syndrome de Paris (trouble psychologique transitoire rencontré par certains touristes), beaucoup d’aspects de ces Jeux Olympiques organisés dans l’hexagone inquiètent. Et désormais, l’argent du budget général est dépensé pour attirer deux chanteuses lors de la cérémonie d’ouverture, une pratique assez unique dans l’histoire des Jeux Olympiques.