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Monde : Les Etats-unis et la France ont interceptés des missiles et des drones en provenance d’Iran

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L’Iran a mené une attaque sans précédent contre Israël lançant plus de deux cents drones et missiles dans la nuit du samedi 13 à dimanche 14 avril. Les Etats-Unis et la France ont annoncé qu’ils avaient contribués à intercepter les tirs iraniens.

Cette attaque, qui a culminé après deux semaines de tensions croissantes, a été repoussée grâce à l’intervention des forces américaines, appuyées par des destroyers européens.

Selon le Commandement central de l’armée américaine (Centcom), plus de 80 drones et au moins six missiles balistiques ont été détruits par les États-Unis et leurs alliés européens.

L’attaque iranienne, revendiquée comme une opération d’autodéfense en réponse à une frappe présumée israélienne contre le consulat de Téhéran à Damas, a mobilisé des ressources militaires considérables. Les hauts responsables de la défense américaine ont rapporté que deux destroyers de la marine américaine, l’USS Arleigh Burke et l’USS Carney, stationnés en Méditerranée orientale, ont utilisé des missiles standard-3 (SM-3) pour intercepter entre 4 et 6 missiles balistiques iraniens au-dessus d’Israël. Des avions auraient ensuite pris le relais pour éliminer plus de 70 drones iraniens.

Le président Français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, a confirmé ce lundi que la France avait procédé à des interceptions de missiles et drones iraniens à la demande de la Jordanie.

Toutefois la France s’est gardée d’intercepter la frappe attribuée à Israël qui a touché le 1er avril dernier, le consulat d’Iran à Damas, en Syrie, faisant onze victimes dont des gardiens de la Révolution. La bâtiment abrite également des ambassades et des bâtiments des Nations unies.

Le général de brigade Ram Aminach a souligné que l’Iran avait dépensé beaucoup moins d’argent dans son attaque par rapport aux coûts engagés par Israël pour la contrer. Selon lui, le coût direct de l’attaque pour Téhéran était estimé entre 100 et 120 millions d’euros, tandis que le système de sécurité israélien a dépensé entre 4 et 5 milliards de shekels, soit environ 1 à 1,2 milliard d’euros. Il a averti que si rien n’était fait pour renforcer la défense, l’Iran pourrait mener de nombreuses autres attaques similaires à l’avenir, et Israël devrait être préparé à y faire face en comprenant le niveau de défense nécessaire.

Le chiffre d’un milliard d’euros avancé par le général Aminach pourrait avoir été intentionnellement exagéré pour justifier le budget de l’armée israélienne. Selon RTL, la chaîne israélienne Channel 12 a avancé un montant de 100 millions de dollars, soit environ 94 millions d’euros, ce qui est nettement inférieur.

L’ancien économiste en chef du ministère des Finances, a également été interviewé par « Ynet » et a discuté des préparations budgétaires nécessaires pour faire face à une situation similaire à l’avenir. Il a souligné qu’il s’agissait d’une activité de haute intensité mais ponctuelle, mais a exprimé des préoccupations quant à l’impact à long terme des dépenses sécuritaires sur le pays. Il a insisté sur le fait que la résilience nationale d’Israël reposait sur des capacités technologiques, mais qu’une économie prospère et en croissance jouait un rôle crucial pour l’armée. Selon lui, un fardeau supplémentaire de dépenses de sécurité pourrait affecter le potentiel de croissance du pays sur le long terme.

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