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Thorvald Stoltenberg en 2012. Photo : @Toresbe/Wikipedia.

Les Stoltenberg, membres du groupe Bilderberg de père en fils

Si Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN est un contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial et s’est rendu aux réunions du groupe Bilderberg en 2002, 2015 et 2017, son père, qui a occupé des fonctions ministérielles en Norvège, était également un habitué des réunions de ce groupe informel.

Thorvald Stoltenberg, né le 8 juillet 1931 à Oslo, a été ministre dans les gouvernements travaillistes successifs de la Première ministre et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Gro Harlem Brundtland. Il a été ministre de la Défense de 1979 à 1981, avant de devenir ministre des Affaires étrangères de 1987 à 1989 et de 1990 à 1993. De 1989 à 1990, il a occupé la fonction d’ambassadeur de la Norvège auprès des Nations unies. Il a ensuite été nommé Haut Commissaire des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), prenant ses fonctions en janvier 1990, mais il a surpris tout le monde en démissionnant en novembre, pour retourner exercer la fonction de ministres des affaires étrangères en Norvège. Thorvald Stoltenberg, s’était rendu aux réunions du groupe Bilderberg, un rassemblement annuel et informel réunissant des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias, en 1973, 82 et 95, selon la base de donnée établie par Aleksander Zielinsky, de l’université de Fribourg. Il est mort en 2018, mais a pu assister à l’ascension de son fils.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial et habitué des conférences du groupe Bilderberg.

Jens Stoltenberg, né le 16 mars 1959 à Oslo, a occupé la fonction de chef de l’organisation des jeunes travaillistes entre 1985 et 1989. Il sera élu député en 1993, mais échouera la même année à conquérir la présidence du Parti travailliste face à Thorbjørn Jagland. Il se consolera en devant ministre de l’Industrie et l’Énergie de 1993 à 1996, dans le gouvernement de Gro Harlem Brundtland, puis des Finances de 1996 à 1997. Il sera nommé à la tête du partie travailliste en novembre 2002, prenant ainsi sa revanche sur Thorbjørn Jagland. En 2003, il était membre du Comité d’orientation scientifique de l’association À gauche en Europe, fondée par Michel Rocard et le contributeur du FEM, Dominique Strauss-Kahn, deux habitués du groupe Bilderberg. Le premier s’est rendu à l’une de ses réunions en 1986, tandis que le second s’y est rendu en 2000.

Le 22 juillet 2011, il échappera à l’explosion d’une bombe devant son bureau qui causera la mort de huit personnes, alors qu’une fusillade éclatera sur l’île d’Utøya, où se tenait un camp de jeunes travaillistes. Ces deux attentats perpétrés par Anders Behring Breivik, un ancien membre du Parti du Progrès (FrP) et de l’Ordre norvégien des francs-maçons, appartenant à la droite nationale-conservatrice et à son mouvement pour la jeunesse. Stoltenberg avait alors déclaré : « Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, plus d’ouverture et de tolérance ». Son partie va toutefois perdre les élections législatives de 2013. Stoltenberg démissionne alors de la présidence du Parti travailliste et est remplacé en juin 2014 par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jonas Gahr Støre.

Entre temps, Jens Stoltenberg a été nommé à la tête de l’OTAN, le 28 mars 2014 succédant au contributeur de l’agenda 2030 du Foruméconomique mondial, Anders Fogh Rasmussen, un autre habitué des conférences de Bilderbeg (2000, 2003, 2014, 2017, 2018). Stoltenberg a quant à lui participé aux réunions de 2002, 2015 et 2017.

En 2019, il regrettera la décision des États-Unis de se retirer du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, considèrant toutefois que la responsabilité de cette décision incombait à la Russie. La même année, lors de l’invasion du nord-est de la Syrie par la Turquie du contributeur du FEM, Recep Tayyip Erdogan, il lui demandera de faire preuve de « retenue« , tout en rappelant que la Turquie avait mis à disposition toutes ses bases lors de la lutte de l’OTAN contre Daesh. En janvier 2023, il participera d’ailleurs a une conférence de presse avec Mevlüt Çavuşoğlu, le ministre turc des Affaires étrangères, à Ankara, après que Rasmus Paludan ait brûlé un exemplaire du Coran, qualifiant cet acte de honteux et inacceptable, précisant qu’il n’était toutefois pas illégal.

Des liens familiaux avec Gerhard Stoltenberg ?

Mais l’influence de la lignée des Stoltenberg pourrait s’étendre jusqu’en Allemagne. Les ancêtres de Thorvald et Jens sont arrivés en Norvège au XVIIe siècle, en provenance du Schleswig-Holstein, où Gerhard Stoltenberg, a été investit ministre-président en 1975 et 1979. Celui-ci s’est rendu aux réunions du groupe Bilderberg en 1966 et 1970. Auparavant, il aura été ministre fédéral de la Recherche scientifique Ludwig Erhard et de Kurt Georg Kiesinger, l’ancien nazi devenu chancelier, deux habitués des réunions Bilderberg. La région de Schleswig-Holstein aurait par ailleurs habritée des illuminati, une société secrète qui a connu un succès éphémère entre 1776 et 1789, mais qui aurait eu le temps de noyauter des loges maçonniques.



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