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Le président Français et contributeur de l'agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron. Photo : @JulienNizet/wikimediaCommons.

Législatives : Emmanuel Macron envisagerait déjà une nouvelle dissolution

La dissolution de l’Assemblée nationale demandée par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emanuel Macron, pourrait mener à la formation d’un gouvernement de cohabitation. Des discussions autour d’une seconde dissolution ont déjà été évoquées par des proches du chef de l’État, selon Le Figaro.

La récente dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, décidée à peine une heure après l’annonce des résultats des élections européennes, pourrait bien n’être qu’une première étape. Si les élections législatives anticipées aboutissent à une cohabitation, une nouvelle dissolution pourrait être envisagée, selon un dirigeant d’un parti allié de Renaissance, qui s’est confié à nos confrères. « On ne va pas laisser Bardella à Matignon jusqu’en 2027 ! » a déclaré cette personnalité politique au Figaro, évoquant « une fenêtre de tir entre juin et décembre 2025 ».

Les implications constitutionnelles

Selon l’article 12 de la Constitution, le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des Présidents des Assemblées, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. Les élections générales doivent alors se tenir entre vingt et quarante jours après la dissolution. Cependant, il ne peut y avoir de nouvelle dissolution dans l’année qui suit ces élections. Ainsi, Emmanuel Macron devra respecter ce délai avant de pouvoir envisager une seconde dissolution.

Un précédent historique

L’idée de deux dissolutions successives n’est pas sans précédent sous la Ve République. Ouest-France rappelle que le général de Gaulle et François Mitterrand ont chacun prononcé deux dissolutions de l’Assemblée. En respectant les calendriers et la loi, Emmanuel Macron pourrait donc techniquement encore demander deux dissolutions durant son mandat.

Prochaines échéances électorales

Après une éventuelle période de cohabitation, les échéances électorales suivantes incluent les élections municipales et sénatoriales en 2026, suivies de l’élection présidentielle, et le timing d’une éventuelle nouvelle dissolution sera crucial.

D’autant plus, que la situation pourrait encore évoluée en cas d’entrée en guerre de la France. La constitution française, prévoit en effet la mise en oeuvre de régîmes d’exception, attribuant des pouvoirs exceptionnels au président de la République, comme le rappel le Conseil constitutionnel.

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