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Alain Bernheim et Jacques Attali - SML 2014, GLDF - Photo ® Yonnel Ghernaouti, YG

Le Franc-maçon Alain Bernheim était l’un des premiers donateurs de la campagne 2017 d’Emmanuel Macron

Alain Bernheim, célèbre pianiste classique français et franc-maçon, qui aurait fait partie de la loge Europa du Grand Orient de France, de la grande loge Suisse Alpina et du B’nai B’rith, fût l’un des premiers donateurs de la campagne d’Emmanuel Macron, comme le révèlent les Wikileaks. Merci à Casimir noir, fin limier du web, pour les documents.

Né le 23 mai 1931 à Paris et décédé le 26 décembre 2022 à Montreux, Alain Bernheim était le fils d’André Bernheim, propriétaire et directeur du Théâtre de la Madeleine. Très jeune, il fut arrêté par la Gestapo à l’âge de douze ans et envoyé au camp d’internement de Drancy.

Bernheim a étudié au Conservatoire de Paris, où il a obtenut un premier prix de piano en 1953. Il a ensuite poursuivit ses études au New England Conservatory of Music à Boston, grâce à une bourse Fulbright, subventionné conjointement par le département d’État des États-Unis et par les gouvernements des pays désireux d’y participer, créé en 1946 à l’initiative du sénateur de l’Arkansas, James William Fulbright, qui s’est rendu aux conférences du groupe Bilderberg en 1957 et 1958.

Il a fait ses débuts au Carnegie Hall de New York le 25 février 1960 lors d’un concert de charité pour la Croix-Rouge, membre du Forum économique mondial. Jusqu’en 1980, Bernheim a donneéenviron 2 000 concerts à travers le monde. Cependant, des problèmes de santé l’ont contraint à abandonner sa carrière musicale et à se tourner vers la recherche historique.

Alain Bernheim et la Franc-Maçonnerie

Bernheim aurait été initié au Grand Orient de France, à la Loge Europa de Strasbourg en 1963, la Loge Europa et aurait appartenu à la Grande Loge Suisse Alpina et à la Grand Loge régulière de Belgique. En 2010, il serait devenu le premier Français a être élu membre actif de la loge Quatuor Coronati, de la Grande Loge unie d’Angleterre.

Bernheim se serait consacré à la recherche sur l’histoire de la franc-maçonnerie en France, en Suisse et en Allemagne à partir de 1980, selon le document ci-dessous.

Lorsqu’il habitait à Gottmadingen, dans le Bade-Wurtemberg, en Allemagne, à proximité de la frontière suisse, proche de Zürich et de Saint-Gall, il aurait fréquenté « une université prestigieuse en langue allemande, qui possédait une bibliothèque maçonnique fournie ». Peut-être avec des références aux Illuminés de Bavière ?

Il aurait alors fréquenté la loge Post Tenebras Lux à Zurich, seule loge francophone de la ville.

Il aurait ensuite « déménagé dans le canton de Vaud, à Lausanne d’abord, puis définitivement à Montreux dans un très bel appartement d’une maison ancienne, au bord du lac Léman ». Il s’affilia à une loge de Montreux, Les Amis Discrets.

Il aurait ensuite rejoint une loge anglophone de Genève, la Masonry Universal Lodge No. 40, siège de l’Union des Coeurs, où l’on pratiquerait le Rite écossais rectifié, à l’origine duquel, on retrouve le maçon Lyonnais, Jean-Baptiste Willermoz.

Selon le témoignage d’un certain Pierre, Noël, qui affirme avoir été présent lors de la cérémonie, il aurait bien reçu, « avec une centaine d’autres candidats, le 33° degré du REAA ».

Le Rite écossais ancien et accepté (REAA) est un rite maçonnique fondé en 1801 à Charleston, aux États-Unis, par John Mitchell et Frederic Dalcho. Il puiserait ses origines dans les Grandes Constitutions de 1786 attribuées à Frédéric II de Prusse et possiblement dans les efforts d’Étienne Morin, qui fonda une « Loge écossaise » à Saint-Domingue. Le REAA connut un succès mondial grâce à Albert Pike.

En 1804, le REAA fut introduit en France par Grasse-Tilly, qui fonda le premier Suprême Conseil en France cette même année. Un traité d’union fut signé en décembre 1804 entre le Grand Orient de France et le Suprême Conseil du 33e degré en France, permettant au Grand Orient de France de s’approprier le REAA.

Alain Bernheim fut nommé membre d’honneur du Suprême Conseil de France, qui lui décerna la distinction de Grand Commandeur Honoris Causa en 2018.

Bernheim aurait également fait partie du b’nai b’rith, la plus vieille organisation juive toujours en activité dans le monde calquée sur les organisations maçonniques, affiliée au Congrès juif mondial, présidé par Ronald Lauder, fils de Joseph et Estée Lauder, qui ont fondé le groupe Estée Lauder Companies , membre du FEM.

Il a écri plusieurs ouvrages influents, notamment « Les Débuts de la Franc-Maçonnerie à Genève et en Suisse » (Slatkine, 1994), de nombreuses entrées dans l’Encyclopédie de la Franc-Maçonnerie (Pochotèque, 2000), « Réalité Maçonnique » (Alpina Research Group, Lausanne, 2007), ainsi que « Une certaine idée de la franc-maçonnerie » (Dervy, 2008) et « Le rite en 33 grades – De Frederick Dalcho à Charles Riandey » (Dervy, 2011). Il a également publié environ 150 articles dans des revues maçonniques en français, anglais et allemand. En tant que membre du Groupe de Recherche Alpina, il a contribué à lancé les premiers numéros de la revue Masonica, la revue du GRA. 

D’après les Wikileaks, Bernheim a fait partie des premièrs donateurs de la campagne d’Emmanuel Macron en 2017.

Bernheim était également très proche du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jacques Attali, comme en témoigne la photo ci-dessous prise en 2014 à la Grande Loge de France.

Alain Bernheim et Jacques Attali – SML 2014, GLDF – Photo ®
Yonnel Ghernaouti, YG

Jacques Attali a contribué à lancer la carrière politique du contributeur du FEM, Macron. Après avoir participé aux programmes de la Fondation France-Amérique, fondée par les présidents Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg, et de la Fondation France-Chine, qui compte parmi ses cofondateurs, le contributeur du FEM, Arnaud Ventura, qui a co-fondé en 1998 le Groupe Planet Finance avec Jacques Attali, également ancien membre de cette Fondation, Macron a fait partie de la « Commission Attali ». « La commission pour la libération de la croissance française » voulue par le contributeur du FEM, Nicolas Sarkozy, était chargée de rédiger un rapport fournissant des recommandations et des propositions afin de relancer la croissance économique de la France. 

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