Le discours de Vladimir Poutine après sa réélection en tant que président de la Russie ce dimanche a été marqué par un appel à l’unité nationale et à la confiance du peuple russe envers son gouvernement. Il s’est montré ferme à l’égard de l’occident affirmant que « La Russie ne se laissera ni intimidée ni écrasée « .
Le président russe a commencé par évoquer le sens du mot « allié » et son lien avec l’histoire russe, rappelant l’origine du terme « sovratnik » qui signifie « guerrier » dans l’ancien russe et désignait autrefois les soldats recrutés parmi les paysans pour défendre leur patrie. Il a souligné que l’histoire se répète et que les citoyens actuels sont les « collégionnaires » unis dans leur engagement envers la Russie.
Poutine a exprimé sa gratitude envers les citoyens russes qui ont exercé leur droit de vote, soulignant que la voix de chaque citoyen contribue à la légitimité du pouvoir en Russie. Il a également salué le rôle crucial des soldats russes dans la protection du pays, notamment dans ce qu’il appelle les « nouveaux territoires ».
Dans sa réponse à la question d’un journaliste de l’Agence Interfax, sur les récents événements dans l’oblast de Belgorod concernant l’intervention d’un corps de volontaires russe, Vladimir Poutine a souligné plusieurs points importants.
Il a rappelé que durant la Seconde guerre mondiale, « il y a eu une formation créée par un traître, Vlasov, qui luttait contre leur patrie, qui ont pris les armes et les ont retournées contre leur propre pays ». « Ces traitres ont rejoint les nazis et ils ont fait la guerre de leur côté. »
Le président russe a fait une analogie avec les russes qui combattent aux cotés, du « régime néo-nazi », Ukrainien dont le héros national est Stepan Bandera fondateur de l’UPA, l’Armée de Libération Ukrainienne, qui a bénéficié du soutien du régime nazi, mené des opérations en Russie durant la seconde guerre mondial et participé à la « Shoah par balle ».
Poutine a estimé le contingent de soldats russes combattants aux cotés des Ukrainiens du côté de Belgorod à 1500 personnes expliquant que 800 personnes avaient été tuées et que les troupes de Zelensky les utilisaient comme de la chaire à canon.