Dix jours après son investiture, le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump impose un rythme effréné à son second mandat, signant des décrets majeurs qui marquent une rupture nette avec les politiques précédentes. Plus offensif et préparé qu’en 2017, le président républicain entend transformer durablement le pays.
Le 20 janvier 2025, Donald Trump est revenu à la Maison-Blanche et n’a pas perdu de temps. Dès les premières heures de son mandat, il a signé une série de décrets radicaux, dont la fin du droit du sol, le retrait des États-Unis de l’OMS et de l’accord de Paris, ainsi que la proclamation de l’état d’urgence à la frontière mexicaine.
Une purge pour éliminer l’opposition
Pour asseoir son pouvoir, le président a rapidement écarté toute résistance. Quelques jours après son investiture, il a procédé à ce que certains ont qualifié de purge des inspecteurs généraux chargés de surveiller son administration, même si les partisans de Trump évoquent plutôt une lutte contre l’Etat profond. Pas moins de 12 hauts responsables ont été renvoyés, notamment au sein des départements de la Défense, de l’Intérieur et de l’Énergie
Contrairement à son premier mandat, Trump bénéficie d’un soutien renforcé des milieux conservateurs, notamment de think tanks influents comme la Heritage Foundation et l’America First Policy Institute. De plus, il s’entoure de figures de premier plan comme Elon Musk, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg, consolidant ainsi son influence politique et économique.
L’immunité présidentielle et une mission quasi divine
Avec une Cour suprême qui lui accorde l’immunité totale pour ses actions en tant que président, Donald Trump jouit d’un pouvoir sans précédent. Il peut même gracier ses collaborateurs, renforçant ainsi sa mainmise sur le gouvernement.
Sur le plan idéologique, Trump se considère comme investi d’une mission divine. Après avoir survécu à une tentative d’assassinat, il affirme que Dieu l’a sauvé pour « rendre sa grandeur à l’Amérique ». Cette rhétorique messianique renforce son image auprès de sa base électorale, qui le voit comme un sauveur face à l’élite politique traditionnelle.
Un mandat sous haute tension
Ce début de mandat confirme que Donald Trump est prêt à gouverner avec une main de fer. Son influence grandissante, son absence d’opposition structurée et sa vision radicale des institutions américaines posent la question de l’avenir démocratique des États-Unis, même si de son côté le nouveau président américain dénonce les graves atteintes aux libertés dont serait responsable l’administration de son prédécesseur, le contributeur du FEM, Joseph Biden. À mesure que ses décisions se multiplient, les répercussions sur la politique intérieure et internationale s’annoncent profondes et durables.
Source : Huff Post
