Dans un article publié dans le média Israélien, Haaretz, le 16 février, le journaliste Yossi Verter critique fortement la gestion par le Premier ministre israélien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benjamin Netanyahu, des négociations pour la libération des otages israéliens. Verter accuse Netanyahu de mener une campagne de propagande
Verter ne se montre pas tendre à l’égard de « Bibi » qu’il qualifie de « pire leader de l’histoire d’Israël, et l’un des pires de l’histoire de toutes les nations », allant jusqu’à le présenter comme « le principal responsable de l’Holocauste des communautés frontalières de Gaza », « qui a financé le Hamas et brisé notre sécurité nationale ». Il l’accuse de mener « une campagne souterraine contre les familles des otages, et alors que les responsables israéliens travaillent sans relâche pour négocier un accord pour libérer les captifs ».
Car selon le journaliste, « le Premier ministre sape le processus pour flatter sa base d’extrême droite » et son message est « clair » : « Abandonner les otages est dans l’intérêt national ».
Netanyahu a annoncé hier, son intention de lancer une offensive sur Rafah, en affirmant que selon le médiateur qatari et contributeur du FEM, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, les négociations qui ont lieu actuellement au Caire entre le chef de la CIA et contributeur du FEM, William Burns, les représentants des services de Renseignements israéliens, des représentants qataris et égyptiens n’étaient « pas très prometteuses ».
Pourtant vendredi, Verter, soulignait l’écart entre les déclarations publiques de Netanyahu sur la fermeté et la réalité des négociations en coulisse, qui semblaient avancer malgré les déclarations provocatrices du premier ministre israëlien : « Les sources impliquées dans les négociations qui ont eu lieu à Paris et au Caire dressent un tableau différent de celui dépeint par les déclarations publiques de Netanyahu ».
Une personne proche des négociateurs a confié à Verter que « Les discussions au Caire se déroulent bien », que « Les propositions présentées par Israël ont reçu une réponse positive du Premier ministre qatari, du chef du renseignement égyptien et du chef de la CIA ».
Selon le journaliste d’Haaretz, « si les pourparlers aboutissent à un schéma que les trois négociateurs recommandent, que la direction politique accepte, et que Netanyahu le rejette pour des raisons qui semblent sans rapport, les leaders du parti de l’Unité nationale ne pourront pas rester silencieux ».
Selon Verter, de graves dissensions sont, en effet, apparues avec Benny Gantz et Gadi Eisenkot, qui ont pourtant « sauvé la peau » du Premier ministre israëlien en acceptant le 11 octobre d’intégrer le cabinet de guerre israélien, qu’ils forment avec Netanyahu et Ron Dermer. « Dans des conversations privées, les confidents de Gantz et Eisenkot sont extrêmement critiques envers Netanyahu », rapporte le journaliste. D’après lui, ils ne resteraient dans le cabinet de guerre, uniquement pour ne pas donner l’impression d’abandonner le navire. Ceux-ci déplorent, entre autres, que les négociations sur la libération des otages ne soient pas mener en secret. Verter souligne également qu’alors que Netanyahu se présente comme négociateur capable de faire plier le Hamas, il paierait surtout trois fois le prix de ses prédécesseurs pour obtenir des libérations.
Verter a demandé à des personnes impliquées dans les négocitions, si l’image de fermeté que projette Netanyahu, et « les clips provocateurs », qui sont diffusés à la télé israéliennes sont « destinés à aider à avancer vers un accord ou à s’assurer qu’il n’y ait pas d’accord ». « Nous n’avons aucune idée », lui ont-il répondu.
Le journaliste israëlien va jusqu’à affirmé que Netanyahu, « aurait pu servir d’excellent ministre de la propagande dans n’importe quelle dictature fasciste ».
