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Le président des Etats-unis et contributeur du Forum économique mondial, Joe Biden. Photo : @Adam Schultz

Etats-Unis : Joe Biden fait le forcing pour financer une aide à l’Ukraine, Israël et le projet de loi immigration

Les sénateurs américains sont parvenus ce dimanche 4 février à un accord concernant une aide de 60 milliards de dollars à l’Ukraine, une autre de 14,1 milliards de dollars pour Israël et une autre de 20 milliards pour financer le projet de loi immigration du contributeur de l’agenda 2030, Joe Biden. Les représentants Républicains déclarent que le texte est « mort né ».

Après les 50 milliards d’euros accordés par l’Union européenne, l’Ukraine pourrait recevoir un nouveau chèque de 60 milliards de dollars de la part des Etats-unis.

Pourtant les Républicains étaient de plus en plus hostiles à une nouvelle aide à l’Ukraine. Récemment le sénateur JD Vance a même alerté sur les failles dans le suivi de l’aide américaine à l’Ukraine, signalées par un rapport du Département de la Défense américain. Ce rapport révèlait que 59% des armes envoyées n’ont pas été correctement surveillées. Vance critiquait la prétendue transparence et efficacité du suivi des armes, soulignant l’impossibilité de vérifier si les armes ont été détournées sans un inventaire précis. Il mettait en lumière les défis de la surveillance dans une zone de conflit comme l’Ukraine et appelait à une meilleure gestion.

Depuis le SBU a révélé une énorme affaire de corruption impliquant des responsables du ministère de la Défense Ukrainien et des dirigeants du fournisseur d’armes Lviv Arsenal dans le cadre de transactions pour l’achat d’obus. La fraude s’élèverait à près de 37 millions d’euros.

Mais la polémique enfle également concernant les 20,2 milliards de dollars prévus pour les réformes de la politique migratoire. 650 millions de dollars seraient prévus pour la construction du mur frontalier, 4 milliards de dollars pour le recrutement de nouveaux agents chargés des demandes d’asile et prévoyant des fonds supplémentaires pour la représentation légale des mineurs non accompagnés. Ce plan exige également la détention ou le retour rapide au Mexique de ceux qui franchissent illégalement la frontière, avec le pouvoir présidentiel de fermer la frontière si le nombre de migrants dépasse le seuil de 5 000 personnes par semaine. Il modifie également les critères d’éligibilité à l’asile, rationalise le processus de traitement des demandes d’asile et accorde au président des pouvoirs d’urgence pour fermer la frontière en cas de situations extrêmes.

Polémiques autour de la loi immigration

Le débat autour de la crise aux frontières américaines fait rage, après de nombreux incidents ses derniers jours aux frontières et l’agression de deux policiers à New York la semaine dernière par des migrants.

Le président Républicain de la chambre des représentants, Mike Johnson, a déclaré que le président Biden a ouvert la frontière, que son administration a créé la catastrophe frontalière actuelle et que « le président a le pouvoir de prendre des mesures aujourd’hui pour y remédier ». « Mais il refuse d’agir. »

Le présentateur d’ABC News, Bill Maher a reproché à Joe Biden d’avoir menti sur le fait d’exiger des documents supplémentaires du Congrès pour régler les problèmes frontaliers

« Le président peut arranger ça, il a déjà les lois existantes… Tout cela est tellement idiot… J’ai besoin d’un morceau de papier du Congrès pour traiter de la frontière… Non, vous l’avez déjà. »

Certains se rappellent que l’une des premières mesures adoptées par Joe Biden avait été la régularisation de 11 millions de Sans-papiers le 20 janvier. Les démocrates s’enorgueillaient à l’époque d’avoir fait le choix de la régularisation massive, contre l’idée répandue en Europe selon laquelle, en période de crise, il faudrait éloigner les sans-papiers.

« Notre objectif ultime est d’ouvrir la voie à la citoyenneté à tous les 11 millions de personnes, quel que soit leur nombre ici.. », avait déclaré le démocrate Chuck Schumer avant la promulgation de la loi.

Sur X, une internaute a rappelé qu’en 2013, le Center for American Progress, un think tank américain de tendance progressiste fondé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, John Podesta, affirmait qu’« une voie vers la citoyenneté pour les 11 millions d’immigrants sans papiers de notre pays est le seul moyen de maintenir le niveau électoral [des démocrates]
la force pour l’avenir… »

Ce à quoi Elon Musk a répondu : « Cela a toujours été le plan ».

En attendant, les dirigeants républicains de la Chambre, Mike Johnson, Setve Scalise, Tom Emmer et Elise Stefanik ont annoncé dans une déclaration commune que le projet de loi supplémentaire du Sénat était « mort né » et demandent un rejet rapide du texte alors que les Républicains sont majoritaires, comme en témoigne ce tweet du journaliste de Today News Africa, Simon Ateba.

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