En plein démêlé avec la justice, Donald Trump a reçu 200 millions de dollars de dons. Une somme énorme, qui témoigne de la confiance intacte de ses électeurs. Sa situation judiciaire pourrait toutefois compliquer sa course à la Maison-Blanche, alors que le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, et sont fils son épargnés.
Donald Trump a été jugé coupable le 30 mai des 34 crimes qu’on lui reprochait. Il aurait falsifié des documents comptables afin de dissimuler un paiement de 130 000 dollars à l’actrice pornographique Stormy Daniels pour empêcher un scandale médiatique qui aurait pu nuire à sa campagne présidentielle remportée en 2016. Le candidat républicain au prochain scrutin pourrait être condamné à quatre ans de prison au maximum. Trump a déclaré ce dimanche 2 juin sur la chaîne Fox News, qu’une peine de prison « serait compliquée pour le public à accepter ». « Vous savez, à un certain moment, il y a un point de rupture », a-t-il menacé.
Cependant, ce coup dur juridique n’est pas près d’arrêter Donald Trump dans les sondages. L’opinion publique plaide aujourd’hui en sa faveur, puisque l’on vient d’apprendre que 200 millions de dollars ont été reçus. Une coquette somme, constituée de dons de toutes provenances. De l’actualité qui profite donc au candidat républicain pour lever des fonds de campagne. Lors de sa précédente arrestation, et de la photo officielle d’identité judiciaire qu’on appelle “mugshot”, ce sont quatre millions de dollars qui ont été récoltés, selon le New York Times. Un éveil des Américains qui se traduit dans des donations toujours plus nombreuses.
Une justice à deux vitesses
Bien que les faits reprochés à Donald Trump soient difficilement discutables, nous sommes en droit de constater un appareil judiciaire bien méticuleux et très appliqué pour le procès du 45ème Président des États-Unis. En ce qui concerne son éternel rival Joe Biden, les tribunaux l’ont toujours gracié, lui et son fils Hunter. Ce dernier est accusé de fraude fiscale en 2017 et 2018. Plus étrange encore, des dossiers à caractère pédopornographique de son propre ordinateur ont été publiés sur Internet il y a quelques années de cela, sans que la presse s’empare de la manière dont les déboires extra-conjugaux de Donald Trump. Hunter Biden aurait aussi adopté un comportement incestueux avec sa nièce, qui lui ont valu plusieurs lettres rendues publiques de sa sœur, mais une nouvelle fois, la justice ne s’en est pas mêlée. Un traitement différent réservé aux deux camps politiques américains en matière de justice.
Un retournement de situation ?
Pour Donald Trump, la prison n’est pas exclue. Si le Républicain devrait être majoritairement limité à de lourdes amendes et de travaux d’intérêts généraux, passer par la case prison pourrait le couper de plusieurs soutiens importants, et surtout nuire à sa réputation quelques mois seulement avant les prochaines élections présidentielles dans lesquelles il se place en tête. Cependant, Donald Trump est considéré depuis son entrée en politique comme le candidat anti-système par la droite américaine. Les théories Qanon, stipulant qu’il serait l’homme providentiel et qu’il serait en guerre secrète avec les élites secrètes, “le Deep State”, jouent en sa faveur dans les sondages, même s’il est lui même un contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial. Ses positions à l’égard de l’OTAN et l’OMS, mais aussi les bisbilles avec son ancien conseiller à la Santé, Tony Faucci, lui aussi contributeur du FEM, semblent avoir été très mal perçues par les élites américaines. Le soutien indéfectible de son électorat s’illustre toutefois par les dons massifs envoyés au candidat républicain depuis le début de son procès.
Dans l’autre camp, la panique sévit. Très peu inquiété par la justice jusqu’à présent, Hunter Biden, fils de l’actuel Président des États-Unis Joe Biden, va être jugé au Delaware pour port d’arme illégal, lui qui a eu des problèmes d’addictions et de toxicomanie. Il est en revanche important de rappeler que lors des dernières élections en 2020, cet état a été remporté par Joe Biden avec 60% des voix, et qu’une lourde sanction prise à l’encontre du rejeton du Chef d’État de l’une des plus grandes puissances mondiales paraît assez peu réaliste.