L’ex-président américain Donald Trump qui est actuellement jugé à New York pour des accusations incluant la falsification de documents comptables par sa société, la Trump Organization, a été accusé ce lundi 22 avril d’avoir fomenté un « complot » pour « truquer » l’élection présidentielles de 2016. Trump qui risque la prison continue de crier à la chasse aux sorcières.
Hier, Matthew Colangelo, l’un des procureurs, a souligné que Trump avait répété des mensonges dans les documents comptables pour masquer ses actions. « C’est de la fraude électorale, purement et simplement », a-t-il martelé. Ces allégations sont centrées sur des paiements destinés à étouffer des révélations embarrassantes, notamment 130 000 dollars versés à l’actrice Stormy Daniels pour qu’elle garde le silence sur une relation qu’elle aurait eue avec Trump dix ans plus tôt.
Trump, qui nie avoir eu une relation avec Daniels, fait face à 34 chefs d’accusation pour falsification de documents. Sa défense maintient que ces paiements relevaient de la sphère privée, mais les procureurs espèrent prouver qu’ils constituaient une tentative de tromperie envers les électeurs américains juste avant les élections.
Le procès voit également la participation de témoins clés, tels que Stormy Daniels et Michael Cohen, ancien avocat de Trump qui a déjà été condamné en relation avec cette affaire. Cohen affirme avoir effectué les paiements à la demande de Trump, utilisant ses propres fonds. En 2018, l’ex-avocat de Trump avait plaidé coupable de violation des règles de financement de campagne, ce qui lui a valu une peine de trois ans de prison, dont 13 mois en détention. Deux ans plus tôt, lorsque Donald Trump a été élu président des États-Unis, Michael Cohen a crée la société Essential Consultants, spécialisée dans la communication de crise. Il avait alors perçu une somme de 1,2 millions de dollars de la part du groupe suisse Novartis et 600 000 dollars, de la part de AT&T, deux multinationales affiliées au Forum économique mondial. Donald Trump a toujours nié l’existence de cette relation, et son avocat qualifié hier, les aveux de Cohen, de « mensonges ».
En plus d’être lâché par Cohen, Trump a également été abandonné par le cabinet d’audit et de conseil français d’envergure internationale, Mazars, qui a collaboré avec la contributrice de l’agenda 2030 du FEM, Jennifer Blanke. Ce cabinet de consulting, qui était le comptable historique de la Trump Organization, a en effet annoncé le 9 février 2022 qu’il ne pouvait pas garantir la fiabilité des comptes qu’il a établis au cours des dix dernières années pour le compte de son client et a déclaré rompre toute relation avec cette organisation.
En parallèle, Trump critique vivement le juge Juan Merchan et le procureur Alvin Bragg, qu’il accuse d’être à la solde du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, George Soros, principal soutient financier des Démocrates, qualifiant l’affaire de « chasse aux sorcières » politiquement motivée. En 2021, Soros a fait un don d’un million de dollars à Color of Change, une des ONG qui s’en étaient prise à Elon Musk lorsqu’il a repris Twitter, présidée par la contributrice du Forum économique mondial, Heather Mc Ghee, pour soutenir la campagne de Bragg. Ce financement a été utilisé pour une campagne de dépenses indépendante, bien que seulement la moitié du montant annoncé ait été dépensée selon les documents de campagne.
Ce procès est d’autant plus critique qu’il précède l’élection présidentielle de 2024, où Trump envisage un retour au pouvoir face au contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, soupçonné dans le cadre des Twitter Files d’avoir été favoriser par les services de renseignements américains lors de la dernière campagne présidentielle.
À l’heure actuelle, même les éléments semblent vouloir empêcher Trump de se présenter à la prochaine présidentielle, comme en témoigne l’annulation de son meeting, en Caroline du Nord, ce week-end. Il faut dire que si Donald Trump est lui aussi un contributeur du FEM, ses positions à l’égard de l’OMS et l’OTAN ou ses relations tumultueuses avec son ancien conseiller en matière de Santé, le contributeur du FEM, Tony Faucci, semblent agacer.
Donald Trump a également dénoncé le fait que « la zone entourant le palais de justice, dans le centre-ville de Manhattan, est fermée comme un tambour, avec la meilleure police de New York partout », alors que des manifestants pro-palestiniens se sont emparés de l’université de Columbia, affiliée au Forum économique mondial, sans que les autorités ne bronchent. « Pourquoi ne pas en envoyer à Colombia pour protéger les étudiants juifs et d’autres ?« , a-t-il questionné, ajoutant que « Les républicains veulent avoir le droit de manifester devant le palais de justice, comme tout le monde ! »
En plus d’être accusé d’avoir « truquer » l’élection présidentielle de 2016, qui l’opposait à la Young Leader de la fondation France-Amérique, Hillary Clinton, fondation par laquelle sont passés les contributeurs du FEM, François Hollande, Emmanuel Macron et Bill Clinton, Trump est également accusé d’avoir tenter d’inverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020. L’ancien président est visé par quatre affaires pénales, mais seule cette procédure se terminera avant la présidentielle, tandis que celle portant sur les ingérences présumées en faveur de Biden aura lieu plus tard.