En Egypte, pays dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Abdel Fattah al-Sissi, une nouvelle loi promulguée début février suscite des inquiétudes quant à la militarisation croissante de la justice et du maintien de l’ordre, même si la presse institutionnelle qui a des liens avec le Forum économique mondial, justifie cette mesure.
Cette loi intitulée « nouvelle loi pour la protection des infrastructures publiques », élargit les compétences des tribunaux militaires aux atteintes aux besoins fondamentaux en matière alimentaire et confie à l’armée des tâches jusqu’alors réservées à la police.
L’armée sera en effet chargée de sécuriser et protéger les infrastructures vitales du pays, telles que les champs pétroliers et les grands réseaux routiers. De plus, les tribunaux militaires traiteront les atteintes aux besoins fondamentaux de la société en matière de biens et de produits alimentaires.
Le traitement des médias diffère concernant la promulgation de cette loi.
Le site égyptien indépendant Mada Masr dénonce fermement la tendance à la « militarisation » croissante de l’État, mettant en lumière une réforme constitutionnelle de 2019 qui attribue à l’armée le rôle de gardien de l’ordre constitutionnel. Selon Mada Masr, la nouvelle réforme du gouvernement égyptien représente une “extension sans précédent de la possibilité de traduire des civils devant la justice militaire”, avec des termes délibérément ambigus pour définir son champ d’application.
D’après Mada Masr, cette réforme est considérée comme « la plus dangereuse » parmi toutes les réformes constitutionnelles et légales ayant donné à l’armée des pouvoirs civils. Un vice-président de la Cour d’appel, cité anonymement par Mada Masr, estime que cette réforme “donne au président ou à celui qu’il mandatera la possibilité de dire ce qu’il veut pour définir un crime”.
Mais le média indépendant est bien seul en Egypte pour dénoncer cette « nouvelle loi pour la protection des infrastructures publiques ».
Le journal égyptien Al-Yom Al-Sabee ou Youm7 ou le « Septième jour » en français, souligne l’action judicieuse du gouvernement pour lutter contre les activités des mafias du marché noir et les manipulations des prix. Youm7 appartient à Egyptian Media Group, qui appartient à United Media Services Group (UMS), un groupe de presse qui détient 40 médias et qui est dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ashraf Salman.
De son côté, le journal panarabe Al-Hurra, considère que la crise économique a motivé l’adoption de cette loi. Cependant, il souligne que l’objectif principal du régime n’est pas de venir en aide à la population, mais plutôt de prévenir d’éventuelles révoltes populaires en renforçant ses capacités de maintien de l’ordre. Al-Hurra est financé par les Congrès américain et est placée sous l’autorité de la U.S. Agency for Global Media, anciennement nommée Broadcasting Board of Governors et qui avait pour président le contributeur du FEM, Jeff Shell, qui avait été nommé par Obama.