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Dubaï : Les inondations sont-elles les conséquences d’un exercice de géo-ingénieurie qui aurait mal tourné ?

Des pluies sans précédent ont frappé les Émirats arabes unis ce mardi 16 avril 2024, causant des inondations majeures et la fermeture d’écoles et d’aéroports. À Dubaï, les précipitations ont atteint 250 mm, équivalent à deux années de pluie habituelles, provoquant la mort d’une personne localement et de 18 autres à Oman. Certains ont attribué ces pluies à la géo-ingénieurie, même si les autorités ont rapidement nié, on peut légitimement se poser la question, alors que Dubaï a régulièrement recours à la technique d’ensemencement des nuages.

Ces pluies sans précédent ont entraîné des inondations impressionnantes dans de nombreuses régions des Émirats arabes unis, un pays majoritairement désertique, en particulier à Dubaï, une destination qui attire chaque année des millions de visiteurs.


Selon Karim Elgendy, membre du think tank britannique Chatham House, qui compte dans ses rangs, la la contributrice du FEM, Bernice Lee, la planification de Dubaï n’a pas suffisamment intégré le drainage des eaux pluviales.

Le satellite Sentinel 2 de l’agence européenne Copernicus, produit par Airbus Defence and Space, membre du Forum économique mondial, a capturé l’ampleur des dégâts. Une image satellite prise le mercredi 17 avril révèle de vastes zones inondées, visibles en bleu turquoise sur la photographie, s’étendant parfois sur plusieurs kilomètres.

L’événement a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux, certains utilisateurs attribuant ces pluies diluviennes à l’ensemencement des nuages, une technique utilisée par les Émirats pour augmenter artificiellement les précipitations dans des zones désertiques, en dispersant des produits chimiques dans les nuages pour induire la pluie.

Bien que l’utilisation de cette technologie soit courante aux Émirats, avec plus de 300 missions annuelles et plusieurs avions spécialement équipés, les autorités ont fermement nié tout lien entre les opérations d’ensemencement et les pluies catastrophiques de mardi. Un démenti a été apporté suite aux propos d’Ahmed Habib, météorologue cité par Bloomberg, qui avait mentionné des vols d’ensemencement des nuages lundi et mardi. Cependant, le directeur général adjoint du Centre de météorologie national, Omar AlYazeedi, qui figure dans le who’s who du Forum économique mondial a affirmé que ces opérations avaient eu lieu avant les intempéries et que le centre n’effectue pas d’ensemencement en conditions météorologiques extrêmes pour des raisons de sécurité.

Les experts démentent la responsabilité de la géo-ingénieurie dans les médias.

France Info, qui renforce sa cellule Fast Cheking sur les conseils du Député Renaissance de la Loire, Quantin Bataillon, rapporteur d’un rapport sur l’audiovisuel publique a donné la parole à François Gemenne, professeur à HEC, président du Conseil scientifique de la Fondation pour la nature et l’homme et membre du GIEC, qui « regarde plutôt du côté du changement climatique ». Celui-ci avait participé à un évènement organisé au mois de novembre dernier par la Fondation France-Afrique, un cercle d’influence visant à former les futurs leaders Français et Africains qui compte parmi ses fondateurs, le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Khaled Igué et comme sponsor des multinationales affiliées au FEM, comme la Société générale, Meridiam et Egon Zehnder.

De son côté, 20 minutes, a interrogé Andrea Flossmann, professeure à l’université Clermont Auvergne et coprésidente de l’équipe d’experts de l’Organisation météorologique mondiale, des Nations unies, dirigées par le contributeur du FEM, Antonio Guterres, qui affirme que l’ « On ne peut pas ensemencer où il n’y a pas d’humidité ». Le média a même interrogé le climatologue et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Olivier Boucher, qui estime « extrêmement peu probable », que les inondations à Dubaï, soient le fait de l’ensemencement des nuages.

Science & Avenir a donné la parole à la climatologie et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l’Imperial College de Londres, pour qui les inondations ont été accentuées par le« changement climatique provoqué par l’homme ». Nous avions déjà vu comment le World Weather Attribution (WWA) fondé par Friederike Otto et le contributeur du FEM, Geert Jan van Oldenborgh, visant à accélérer la publication des études d’attribution climatique, qui ne font pas l’unanimité auprès des scientifiques, avait fait valider sa méthodologie par la revue Advances in Statistical Climatology, Meteorology and Oceanography, publiée par Copernicus Publications, qui travaille pour le compte de l’Union européenne des géosciences, une société savante qui comprend des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, comme Thomas Stocker et Julian Dowdeswell. Depuis, chaque étude est envoyée directement à la presse, sans emprunter le parcours classique.

En Grande-Bretagne, le journaliste Graham Taylor qui a récemment écrit un article dans le Yorkshire Post sur les modifications de climat liés à la géo-ingénierie a débattu sur GBNews, avec le professeur Maarten Ambaum, de l’Université de Reading, affiliée au Forum économique mondial, pour qui « L’événement de mardi dernier était un système météorologique à grande échelle, prévu plusieurs jours à l’avance ». Si Aubaum, a reconnu que « Les Émirats mènent environ 300 missions de semis par an pour essayer de faire pleuvoir davantage dans les régions arides », il estime que « les effets sont difficiles à mesurer et limités ». « Les opérations de semis ne peuvent pas influencer de manière significative un système météorologique aussi massif. »

Taylor a raconté comment ses recherches lui ont révélé que « l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis menaient un vaste programme de semis de nuages, où des avions dispersent des sels pour provoquer la pluie ». « Cela avait déjà été lié aux inondations de janvier. Cependant, j’ai remarqué que beaucoup disaient aujourd’hui que le semis de nuages avait peu d’effet sur les tempêtes. Dès que les gens ont pensé que le semis de nuages était en cause, on a soudainement attribué le phénomène au changement climatique. »

Le journaliste britannique a fait allusion à « l’opération Cumulus en 1952 où la RAF a semé des nuages, provoquant des inondations mortelles à Lynmouth ». « Les gens sont en droit de penser que le semis de nuages a un impact. »

Cette polémique intervient dans un contexte où l’intérêt mondial pour l’ensemencement des nuages grandit, des pays dirigés par des contributeurs du FEM, comme la Chine de Xi Jinping et les États-Unis de Joe Biden explorant également cette technologie. Malgré la polémique, les Émirats continuent de voir cette technique comme un outil potentiel contre les sécheresses sévères qui affectent régulièrement la région. Selon nos informations, un phénomène similaire à ce que l’on appelle chez nous, « sable du Sahara » a été perçu ses derniers jours à Moscou.

Les inondations dramatiques à Dubaï rappellent les défis posés par les manipulations environnementales et les effets potentiellement imprévisibles de telles technologies sur le climat.

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