Le tribunal civil de New York a ordonné vendredi 26 janvier à Donald Trump, l’ex-président américain, de payer une somme colossale de 83,3 millions de dollars en dommages à E. Jean Carroll. Cette décision fait suite aux accusations de l’autrice qui a affirmé avoir été victime de viol de la part de Trump dans les années 1990 et avoir ensuite été diffamée par lui sur les réseaux sociaux.
Trump, qui est en pleine campagne pour une nouvelle élection présidentielle, a rapidement critiqué le verdict sur Truth Social, le qualifiant de «ridicule» et annonçant son intention de faire appel. Il a également attaqué le président Joe Biden, l’accusant de mener une «chasse aux sorcières» à son encontre et contre le Parti républicain.
Le jury a déterminé ce montant impressionnant après avoir considéré les dommages «punitifs», soulignant l’intention de nuire de Trump envers Carroll, qui avait demandé un minimum de 10 millions de dollars pour le tort moral et professionnel subi. Carroll, ancienne chroniqueuse pour le magazine Elle, avait porté ces accusations contre Trump concernant un incident datant de 1996 dans une cabine d’essayage d’un magasin de New York.
Elle a été renvoyé du magasine Elle en février 2020 et avait indiqué sur Twitter qu’elle avait été licenciée parce que Trump avait « ridiculisé (s)a réputation », « s’est moqué de (s)on apparence » et l’a « traîné dans la boue ».
Le procès, axé sur la diffamation, découle d’une action en justice entamée en 2019 par Carroll et a commencé le 16 janvier dans un climat tendu, avec la présence fréquente de Trump au tribunal. L’ancien président a marqué les esprits lorsqu’il a brusquement quitté la salle d’audience vendredi, lors des plaidoiries finales, bien qu’il soit rapidement revenu.
Sur X, le journaliste de Today News Africa, Simon Ateba, se demande,
Pardonne-moi; ne riez pas de mon ignorance. En tant que non-avocat, se demande « pourquoi, après avoir initialement demandé 10 millions de dollars mais l’avoir augmenté à 24 millions de dollars lors des plaidoiries finales, le jury a accordé à Carroll plus de 83 millions de dollars ? »
Outre cette affaire civile, Donald Trump fait face à quatre autres procès au pénal, ajoutant à la série de défis juridiques qui pèsent sur sa campagne de retour à la Maison-Blanche.
Sur les réseaux sociaux ses soutiens maintiennent que Donald Trump s’est fait volé l’élection présidentielle de 2020, alors que les Twitter Files, révèlent une ingérence des services de renseignement américain auprès des anciens cadres de Twitter, afin de faire pencher la balance du côté du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden. Là où cela se complique, c’est que Trump figure lui aussi dans le who’s who du FEM, mais il a pris des positions tranchées durant la pandémie, parlant de virus chinois et s’opposant à l’OMS ou à son conseiller Santé, le contributeur du FEM, Anthony Faucci. Trump avait également soulevé des inquiétudes aux États-Unis, notamment pour son intention de quitter l’OTAN après avoir boudé l’OMS.
