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Alain Finkielkraut. Photo : Capture d'écran, BFMTV.

Alain Finkielkraut : Le mot « Génocide » utilisé contre Israël est « anti-juif »

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Lors de son intervention dimanche sur BFM Politique en partenariat avec Le Parisien – Aujourd’hui en France, le philosophe Alain Finkielkraut, a exprimé sa vive préoccupation face à l’utilisation du mot « génocide » par les manifestants pro-palestiniens dans le contexte du conflit israélo-palestinien, qualifiant l’emploi de ce terme à l’encontre d’Israël de « mot anti-juif ». La carrière de Finkielkraut a été jalonnée de collaborations avec des entités proches du Forum économique mondial ou de contributeur du FEM.

Finkielkraut s’est dit « très inquiet de la dérive » de Science Po’, institution où les étudiants manifestaient leur soutien à Gaza avant d’être évacués par la police, affirmant que la majorité d’es étudiants d’entre eux soutiennent des partis politiques comme La France insoumise, qu’il accuse d’être « ouvertement antisémite par calcul » électoral.

Finkielkraut a souligné que les slogans scandés par les étudiants à Sciences Po, qui dénoncent Israël comme étant « génocidaire« , sont à la fois erronés et porteurs d’une connotation antijuive. Selon lui, ces accusations révèlent une ignorance historique, en particulier concernant la Shoah, et manquent de compréhension de la complexité du conflit au Moyen-Orient.

« Israël génocidaire, c’est une absurdité », a-t-il affirmé, soulignant que cette rhétorique « manichéenne » sape la réalité du conflit. Finkielkraut, a également critiqué la simplification des débats dans les milieux académiques, appelant à un enseignement plus rigoureux et équilibré pour expliquer le conflit israélo-palestinien.

Un parcours jalonné de collaboration avec des contributeurs de l’agenda 2030 ou des entités proches du FEM

Finkielkraut a été assistant-professeur à l’université Berkeley, affiliée au Forum économique mondial. Il a également été professeur de l’Ecole polytechnique qui est actuellement présidée par Eric Labaye, ancien direceteur associé chez McKinsey, le cabinet de conseil affilié au FEM et sponsor stratégique de Davos. Récemment des étudiants de Polytechniques ont réclamé la fin des partenariats avec des entreprises liées aux énergies fiossiles, qui pour la plupart sont proches du FEM. On peut citer TotalEnergiesBNP Paribas, ou le Crédit Agricole, qui est détenu majoritairement par ses caisses régionales, comme le prévoit son statut mutualiste, mais aussi par The vanguard group, qui appartient en partie à Black Rock, le fonds de pension affilié au FEM.

En 1989, Finkielkraut a consigné avec Élisabeth Badinter, fille de Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis, le groupe publicitaire français qui est affilié au Forum économique mondial, un appel publié dans le Nouvel observateur, damnant l’interdiction du foulard islamique à l’école.

Dans les années 1990 il est avec le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Bernard-Henri Lévy, parmi les premiers intellectuels à s’engager pour une intervention occidentale en ex-Yougoslavie, qui est considéré comme Poutine, comme l’un des premiers Cassus belli de l’occident à l’égard de la Russie, les serbes étant perçus par les russes comme un peuple frère. Avec BHL, Finkelkraut, fondera d’ailleurs l’Institut d’études lévinassiennes, en 2000, rassemblant des philosophes qui partagent le même intérêt pour l’œuvre d’Emmanuel Levinas. Ce philosophe est né au début du siècle en Lituanie, avant de fuir à Kharkov durant la première guerre mondial, de rejoindre la France en 1923 pour suivre des études de philosophie à Strasbourg, de rallier l’Allemagne et de participer comme auditeur libre au deuxième cours universitaire de Davos, un projet de création d’une université internationale dans cette ville suisse située dans le canton des Grisons, concrétisé sous la forme de « cours de vacances » entre 1928 et 1931.

Lors de l’élection présidentielle française de 2017, Alain Finkielkraut a déclaré avoir voté pour le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Manuel Valls, lors de la primaire de la gauche. Au second tour de la présidentielle, qui opposait le contributeur du FEM, Emmanuel Macron à Marine Le Pen, il a soutenu le candidat d’En Marche.

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