À seulement quelques jours des élections, Donald Trump a tenu une conférence de presse impromptue à Palm Beach, en Floride, ce mardi 29 octobre, qui était plutôt un mini meeting improvisé alors que Kamala Harris doit réunir 20 000 personnes ce soir à Washington. L’événement n’était pas prévu à son ordre du jour, et il s’est exprimé sur divers sujets clés, répondant aux accusation de nazisme en renvoyant le compliment, affirmant que c’était Harris la fasciste.
Lors de cette conférence de presse, l’ancien président a choisi de ne pas aborder la controverse déclenchée après des propos du comédien Tony Hinchcliffe, invité à son rassemblement au Madison Square Garden. Ce dernier avait comparé Porto Rico à une « île à déchets au milieu de l’océan », provoquant un tollé. L’équipe de campagne de Trump avait déjà affirmé que ces propos ne reflétaient pas les opinions du candidat républicain. Trump a préféré se concentrer sur l’actualité électorale et ses critiques à l’encontre de l’administration Biden.
Les élections en ligne de mire
Donald Trump s’est montré confiant quant aux résultats des prochaines élections, affirmant que « les élections se passent très bien ». Il a mentionné qu’il estime avoir un avantage dans les sept États clés, les « swing states », ces territoires décisifs qui peuvent faire basculer le résultat des élections.
Critiques acerbes envers Kamala Harris et Joe Biden
L’ancien président a profité de cette occasion pour attaquer durement Kamala Harris, actuelle vice-présidente des États-Unis, affirmant qu’« elle ne devrait pas être candidate ». Il a critiqué son bilan sur l’immigration et la gestion des frontières américaines, soulignant que « la frontière américaine est la pire que nous ayons jamais eue ».
Trump a également fustigé le bilan global de l’administration Biden, déclarant qu’« il n’y a rien eu de bon dans cette administration ».
L’immigration, une priorité pour Trump
Un des thèmes principaux abordés par Trump lors de cette conférence a été l’immigration. Il a dépeint les migrants comme « des meurtriers, des criminels qui risquent de détruire notre pays ». Il a également promis que s’il est élu, sa première mesure sera de « démanteler les gangs et de mettre en place un plan de compensation pour les victimes de ces gangs ».
Kamala Harris accuse à son tour Harris d’être une nazie
Malgré la controverse entourant les propos tenus au Madison Square Garden, Donald Trump a qualifié l’événement de « fête de l’amour », ajoutant que « personne n’avait jamais rien vu de pareil ». Répondant aux accusation de nazisme, Trump a renvoyé le compliment, affirmant que c’était Harris la nazie.
En parallèle, Kamala Harris doit prononcer un discours de « dernière accusation » dans le registre de la procureur qu’elle a été, ce mardi à Washington, marquant la dernière ligne droite avant le scrutin.
