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Trous noirs : des explosions cosmiques inédites révélées

Des scientifiques de l’Université de Hawaii ont identifié un nouveau phénomène cosmique : les “transitoires nucléaires extrêmes”, des explosions d’une puissance inégalée, causées par des trous noirs supermassifs avalant des planètes géantes.

À 80 milliards d’années-lumière de la Terre, des trous noirs géants sont en train de détruire des planètes et étoiles d’une taille démesurée. Cette découverte spectaculaire, publiée dans la revue Science Advances, provient d’une étude menée par l’Université de Hawaii, en collaboration avec la NASA et l’Agence spatiale européenne (ESA).

Ces événements cosmiques, baptisés “transitoires nucléaires extrêmes” (ENT), libèrent une énergie jusqu’ici jamais observée. Selon les chercheurs, la plus puissante d’entre elles a dégagé 25 fois plus d’énergie que la plus grosse supernova connue, établissant un nouveau record d’intensité depuis le Big Bang.

Un phénomène destructeur et lumineux

Quand un trou noir supermassif avale une étoile ou une planète géante, la matière est si violemment compressée et chauffée qu’elle produit une explosion d’une luminosité extrême. D’après le site Gizmodo, un seul ENT libère autant d’énergie qu’une centaine de Soleils sur toute leur durée de vie.

L’étude révèle que ces phénomènes sont beaucoup plus fréquents dans les jeunes galaxies en formation, où l’activité gravitationnelle est intense. Ces observations fournissent une fenêtre unique sur les premiers âges de l’univers.

Une avancée majeure pour comprendre les trous noirs

Pour Benjamin Shappee, coauteur de l’étude, les ENT constituent un outil inédit pour scruter les trous noirs supermassifs, souvent invisibles à cause de leur environnement dense. Leur brillance exceptionnelle permet de les détecter à travers des distances colossales.

“Observer les ENT, c’est aussi observer le passé”, explique-t-il. Grâce à leur lumière, les astronomes peuvent retracer la croissance des trous noirs à une époque où l’univers n’avait que la moitié de son âge actuel.

Source : Courrier international.

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