La situation en Syrie atteint un tournant décisif après une avancée fulgurante des forces rebelles, marquant la progression la plus significative depuis le début du conflit en 2011. Les rebelles, désormais à moins de 20 kilomètres de la capitale Damas, affirment avoir entamé l’encerclement de la ville, mettant le régime de Bachar al-Assad sous une pression sans précédent.
En l’espace de quelques jours, les rebelles ont pris le contrôle de plusieurs villes stratégiques, dont Alep, Hama et Deraa. Ils affirment aussi avoir entamé la phase finale de l’encerclement de la capitale Damas. L’armée syrienne, de son côté, dément tout retrait significatif, affirmant maintenir ses positions autour de la capitale.
Fuite de militaires et frappes aériennes
Dans un contexte de combats intensifiés, environ 2 000 soldats syriens ont fui vers l’Irak, tandis que des frappes aériennes russes et syriennes près de Homs ont causé la mort de sept civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
L’ONU craint un bain de sang
L’émissaire des Nations unies pour la Syrie a lancé un appel urgent pour éviter une escalade meurtrière. Le spectre d’un bain de sang pèse lourdement sur Damas, alors que les combats se rapprochent de ses portes.
Donald Trump prône la non-intervention
Le président élu américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald J. Trump, a déclaré sur Truth Social que les États-Unis ne devaient pas intervenir dans ce conflit. « Ce n’est pas notre combat », a-t-il affirmé, appelant à laisser les événements se dérouler sans ingérence américaine.
La Turquie et le Qatar appellent à une solution pacifique
Le président turc et contributeur du FEM, Recep Tayyip Erdogan, a exprimé son souhait de voir la Syrie retrouver la paix, tandis que le Qatar voit dans l’élection de Donald Trump un « nouvel élan » pour des négociations en vue d’une trêve et de la libération d’otages. Son Premier ministre et contributeur du FEM, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a souligné les » encouragements » suscités part » la nouvelle administration afin de parvenir à un accord, même avant que le président n’entre en fonction « .
La Russie et l’Iran renforcent leur soutien à Assad
Parallèlement, Moscou et Téhéran poursuivent leurs efforts pour soutenir militairement le régime syrien. Une réunion tripartite impliquant la Turquie, la Russie et l’Iran s’est tenue à Doha pour tenter d’esquisser une issue politique au conflit.
Un avenir incertain pour la Syrie
Alors que les rebelles avancent et que la pression internationale s’intensifie, la situation en Syrie reste imprévisible. Si l’encerclement de Damas marque un tournant stratégique, le coût humain et les implications géopolitiques continuent de susciter des inquiétudes. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si une issue politique est possible ou si le conflit bascule dans une nouvelle phase de violence.