À quelques heures de la nomination du nouveau Premier ministre, Emmanuel Macron réunit ce vendredi à 14h30 les chefs de partis, à l’exception du Rassemblement national et de La France insoumise. Une rencontre présentée comme la dernière étape avant l’annonce officielle. La plupart des personnalités invités ont confirmé leur présence.

L’Élysée se prépare à accueillir ce vendredi après-midi l’ensemble des responsables politiques invités par Emmanuel Macron pour une ultime concertation avant la nomination du futur Premier ministre.

Selon des sources concordantes citées par l’AFP, tous les partis représentés à l’Assemblée nationale, sauf le RN et LFI, ont confirmé leur participation à cette rencontre prévue à 14h30.

Du côté du bloc présidentiel, Gabriel Attal représentera Renaissance, tandis que Marc Fesneau, ministre du Modem, assistera à la réunion en l’absence de François Bayrou, retenu ailleurs. Édouard Philippe, président du parti Horizons, a également confirmé sa présence.

La droite au complet, la gauche en ordre dispersé

Côté Les Républicains, deux figures de poids seront présentes : Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et Bruno Retailleau, chef des sénateurs LR, qui a annulé un déplacement prévu au congrès national des sapeurs-pompiers du Mans pour se rendre à Paris.

La gauche, elle aussi, a répondu à l’appel présidentiel. Le Parti communiste français (PCF) a confirmé sa participation, de même que les écologistes, représentés par Marine Tondelier, et les socialistes, présents à travers leur direction nationale.

Une ultime tentative de consensus avant la décision

Ce rendez-vous à l’Élysée intervient dans un climat politique tendu, marqué par la démission de Sébastien Lecornu et les spéculations sur son éventuelle reconduction à Matignon. Le chef de l’État doit trancher d’ici ce soir, selon un calendrier déjà serré par l’urgence budgétaire.

À en croire plusieurs conseillers, la réunion de ce vendredi pourrait servir de dernière consultation politique avant la désignation officielle. Emmanuel Macron souhaite, selon l’un d’eux, “tester les lignes de fracture et les marges de dialogue” entre les formations avant de fixer le cap de son nouveau gouvernement.

Mais les observateurs y voient surtout une mise en scène de concertation, le choix du Premier ministre étant, selon toute vraisemblance, déjà arrêté.

Sources : 20 minutes, BFMTV.