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Raphaël Glucksmann. Photo : @UE

Raphaël Glucksmann : débat raté, doutes au PS et pression accrue avant 2027

Le débat opposant Raphaël Glucksmann à Éric Zemmour sur LCI a laissé un profond malaise au sein du Parti socialiste. Jugé hésitant et brouillon, le leader de Place publique peine à convaincre alors qu’il se prépare pour l’échéance présidentielle de 2027. Ses soutiens, eux, tentent de défendre sa « capacité d’écoute ».

Le passage télévisé devait marquer un tournant. Il a finalement semé le doute. Mercredi 19 novembre, Raphaël Glucksmann, participait à La Grande Confrontation sur LCI face à Éric Zemmour. Pour le leader de Place publique, souvent discret médiatiquement, l’émission représentait l’occasion d’affirmer sa stature présidentielle. À l’issue du débat, le constat est sévère au sein du Parti socialiste : « C’était plat », résume un cadre dans les colonnes de Valeurs Actuelles, quand d’autres évoquent « une grande déception » ou même « un naufrage ». Les conversations internes des militants, elles, oscillent entre l’inquiétude et la désillusion.

Face au président de Reconquête !, Raphaël Glucksmann est apparu hésitant, parfois brouillon, comme s’il peinait à trouver son souffle politique. « Ce qui est triste, c’est que l’émission était faite sur mesure pour lui », regrette un député socialiste. D’autant plus que même des soient disants anonymes dans le public, semblaient lui donner des consignes durant le choc avec Zemmour.

« C’est un exercice qu’on ne rate pas quand on veut être président », tacle un autre élu qui estime que cette prestation pourrait fragiliser son entrée dans la campagne de 2027. Le sentiment le plus largement partagé est celui d’un candidat qui « n’a pas donné l’image d’un futur chef de l’État ».

L’eurodéputé, face à David Pujadas, a d’ailleurs admis que son projet n’était pas encore « abouti ». Il a confié ressentir « le vertige » à l’approche de la présidentielle, reconnaissant la difficulté de l’exercice. Une sincérité qui, selon ses soutiens, témoigne davantage d’une volonté de transparence que d’un manque de préparation. Les proches de Glucksmann mettent en avant « sa capacité d’écoute », « son empathie » et son refus d’incarner une politique trop verticale. « Je souffrais pour lui, mais il est resté fidèle à sa personnalité », confie un partisan.

Reste que dans un camp socialiste déjà fracturé, ces faiblesses publiques alimentent les interrogations. L’un des proches d’Olivier Faure nuance toutefois : « Il y a eu des insuffisances, mais sont-elles propres à Glucksmann ou à la gauche tout entière ? » Le parti, fragilisé par des années de divisions, peine à incarner une alternative solide. Dans ce contexte, le moindre faux pas d’un candidat potentiel prend une ampleur démesurée.

Raphaël Glucksmann gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé, ancien conseiller du contributeur du FEM, Kofi Annan, devra rapidement reprendre la main… ou pas. Lors du meeting du PS organisé le 1er mai 2024 à Villeurbanne dans le cadre des élections européenne nous avions demandé à celui qui présidait la Commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation (INGE) au Parlement européen de nous donner la définition d’un contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, mais il n’avait pas dénier nous répondre.

Sources :

Valeurs Actuelles – Article du 21/11/2025 – lien

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