L’ancien président de la République et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Nicolas Sarkozy, serait au cœur des discussions politiques en cours concernant la nomination d’un nouveau Premier ministre en France. Alors qu’il prône la nomination d’un « Premier ministre de droite », comme il l’a confirmé lors d’un entretien accordé au Figaro, publié hier, Sarkozy a intensifié ses échanges avec des figures politiques clés, notamment le contributeur du FEM, Emmanuel Macron, le Young Leader de la Fondation France-Amérique, Laurent Wauquiez, et le Franc-maçon, Xavier Bertrand, tout au long de l’été, selon Le Parisien.

Selon nos confrères du Parisien, Sarkozy a maintenu des contacts étroits avec Emmanuel Macron, parlant avec lui presque quotidiennement à partir de la mi-été.

Le 15 août, en marge des commémorations du Débarquement de Provence, Sarkozy, en vacances au Cap Nègre, aurait eu une longue discussion avec Macron, suivie d’un dîner ensemble au fort de Brégançon. Selon un proche de Sarkozy, sa position reste constante : il encourage Emmanuel Macron à adopter une politique résolument orientée à droite.

Ces conversations se sont intensifiées le week-end dernier, où ils ont discuté presque heure par heure pour définir le profil du futur chef du gouvernement et établir une orientation politique claire.

Dans une interview accordée au Figaro, publiée hier, l’ancien chef d’État a d’ailleurs pressé Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre de droite, Devant les spéculations autour de la possible nomination de Bernard Cazeneuve comme chef de gouvernement, l’ancien maire de Neuilly, a mis en garde contre la « facilité » de choisir une figure de gauche, affirmant que cette option ne correspond pas, selon lui, au « centre de gravité de la politique française », qu’il considère orienté à droite. Ainsi, il appelle les Républicains à s’investir pleinement dans ce processus et à dépasser le cadre du « pacte législatif » proposé par leur leader à l’Assemblée, Laurent Wauquiez, même si selon Le Parisien, les deux hommes se seraient entretenus cet été.

Sarkozy a également évoqué la possibilité que Xavier Bertrand, pourrait être un bon choix pour le redressement de la France, tout en laissant entendre que d’autres candidats potentiels existent.

Dans les colonnes du Figaro, Nicolas Sarkozy, a aussi estimé qu’Emmanuel Macron a eu raison de refuser un gouvernement issu du NFP et de ne pas céder aux pressions de la gauche pour faire appliquer son programme. Selon lui, le NFP penche pus vers « l’extrême gauche » des Insoumis que du PS.

L’ancien président a accusé La France Insoumise (LFI) de chercher à provoquer une « tentative de coup d’État » plutôt qu’à construire une alternance démocratique.