La Métropole de Lyon a accueilli le 8 mars avec enthousiasme 12 nouvelles communes qui ont signé la charte « Villes et Territoires sans perturbateurs endocriniens ». À travers cette démarche, ces municipalités s’engagent dans une action globale visant à réduire l’exposition de la population aux perturbateurs endocriniens.
Les maires de Corbas, Dardilly, Fontaines-Saint-Martin, Givors, La Mulatière, La Tour-de-Salvagny, Oullins-Pierre-Bénite, Sainte-Foy-lès-Lyon, Sathonay-Camp, Vaulx-en-Velin et Vernaison ont rejoint l’initiative lancée par la Métropole de Lyon. Ils ont ainsi manifesté leur volonté de s’impliquer activement dans la protection de la santé publique et de l’environnement au niveau local.
Les perturbateurs endocriniens, présents dans une multitude de produits de la vie quotidienne tels que les produits de soin corporel, les emballages, les aliments, les meubles et les matériaux de construction, constituent une préoccupation majeure en matière de santé publique et d’environnement. Consciente de cet enjeu, la Métropole de Lyon a pris l’initiative de sensibiliser les collectivités locales à cette problématique et de les inciter à agir.
La charte « Villes et Territoires sans perturbateurs endocriniens », portée par l’association « Réseau Environnement Santé », offre aux signataires la possibilité de développer des actions concrètes autour de cinq objectifs principaux : restreindre l’usage des produits phytosanitaires ; réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation ; favoriser l’information de la population et des professionnels de santé ; mettre en place des critères d’éco-conditionnalité et informer annuellement les citoyens sur l’avancement des engagements pris.
Cette adhésion à la charte traduit l’engagement des nouvelles communes signataires à prendre des mesures concrètes pour réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans leur territoire. Elle s’accompagne de la mise en place d’actions spécifiques visant à atteindre les objectifs fixés par la charte.
Déjà engagées dans cette démarche, les municipalités ont réalisé divers travaux, notamment la mise en place de plateformes participatives sur les perturbateurs endocriniens, le partage d’informations et d’expériences sur plusieurs thématiques liées à la santé environnementale, ainsi que des actions de prévention et de promotion de la Santé auprès de la population locale.
Cette nouvelle adhésion porte à 25 le nombre total de signataires dans la Métropole de Lyon, renforçant ainsi l’engagement collectif en faveur de la santé publique et de l’environnement. Pascal Blanchard, Vice-président de la Métropole de Lyon en charge de la Santé, souligne l’importance de cette charte qui permet d' »Éduquer, former, collecter des informations, échanger ». Il se félicite que cette initiative permette « la mutualisation des bonnes pratiques » et la sensibilisation aux risques liés aux perturbateurs endocriniens par la promotion d’une politique de santé environnementale volontariste.