Le samedi 30 mars, une manifestation a rassemblé divers groupes lyonnais, dont le DAL (Droit au Logement) 69, la Fanfare à manif de Lyon, l’Espace communal de la Guillotière, les collectifs inter squat 69, Soutien migrants Croix-Rousse, Solidarité femmes à la rue, Jamais sans toit, Casse-Dalle et le comité de soutien à Kélé. L’objectif était de se mobiliser pour le droit au logement pour tous à la veille de la fin de la trêve hivernale, mais également de protester contre des expulsions de jeunes migrants.
Face aux défis du mal-logement et à la pénurie de places d’hébergement d’urgence, ces groupes ont uni leurs voix pour réclamer la réquisition des lieux vacants. Avec la fin de la trêve hivernale qui intervenait le 31 mars, ils ont exprimé leurs craintes quant à une éventuelle augmentation massive des expulsions.
« Lors de cette manifestation, il y a une convergence de plusieurs groupes, il y a plusieurs collectifs de soutiens au migrants », nous ont confié Pascale Delorme de Réseau Education Sans Frontière et Pierre Calavéra du Comité de soutien à Kélé, un jeune homme qui vient d’être interdit de territoire
Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec Kélé, qui est revenu sur sa situation.
Nous avons également rencontré Marie Syla, membre du Collectif Solidarité entre Femmes à la rue et maman de Mustapha, un jeune migrant atteint de schizophrénie, enfermé dans un Centre de rétention administratif, menacé d’explosion.