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Pierre Oliver et Grégory Doucet. Photos : @Ville de Lyon.

Lyon : Pierre Oliver accuse Grégory Doucet de financer sa campagne avec l’argent public

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La campagne municipale s’annonce houleuse. Pierre Oliver, maire LR du 2e arrondissement et candidat à la mairie de Lyon, accuse Grégory Doucet de faire sa promotion électorale avec les deniers publics.

Alors que la campagne pour les municipales de 2026 commence à peine, les premières accusations fusent déjà à Lyon et Pierre Olivier fait feux de tous bois. Le candidat Les Républicains et actuel maire du 2e arrondissement a déjà accusé les soutiens d’Aulas de menacer sa famille.

Il dénonce aussi une pratique qu’il juge « scandaleuse » : selon lui, le maire écologiste Grégory Doucet utiliserait l’argent des Lyonnais pour financer sa campagne de réélection.

« Il va mettre plus de 400 000 euros pour faire sa promotion, si on se tient au coût du bilan de mi-mandat », s’insurge Pierre Oliver auprès d’Actu Lyon.
« C’est l’argent des Lyonnais qui paie sa campagne. C’est honteux. »

Une action légale mais controversée

Techniquement, la démarche est tout à fait légale. L’article L. 52-1 du code électoral autorise la communication institutionnelle jusqu’à six mois avant l’élection. Cette période n’est donc pas encore entamée.

Mais pour Pierre Oliver, cela pose un sérieux problème éthique :

« On est tous sur nos propres moyens, avec des règles strictes. Je n’ai pas le droit à des dons de plus de 7 500 euros. Il pourrait dépenser un million d’euros et ce serait toujours légal. Il faut que ça cesse. »

Dans son arrondissement, il envisage de bloquer la distribution du document dans les boîtes aux lettres.

« On refuse de faire sa promotion. »

La riposte écologiste attendue

Contacté par la presse, l’entourage de Grégory Doucet renvoie la balle en conseil municipal :

« Quand on accuse, on apporte des preuves, sinon c’est de la démagogie, du mensonge, et pas à la hauteur d’un responsable politique. »

Un affrontement politique qui promet de rythmer les prochains mois à Lyon, où les campagnes institutionnelles se mêlent déjà à la bataille électorale.

Source : Actu Lyon.

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