Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, a annoncé ce lundi 13 janvier 2025 son intention de porter plainte après la découverte de tags menaçants sur un futur centre d’hébergement d’urgence dans le 7e arrondissement de Lyon. L’édile a dénoncé des inscriptions violentes qui portent atteinte aux valeurs de solidarité et de tolérance.
Parmi les inscriptions retrouvées sur les murs du bâtiment, certaines ciblaient directement le maire avec des messages tels que « Chez toi Doucet les clandos », « Doucet écolo facho » et « Doucet au moindre problème ta vie tu la risqueras ». Ce centre, qui accueillera des jeunes isolés en attente de reconnaissance de minorité, est un projet soutenu par la municipalité en collaboration avec un bailleur social.
Réactions officielles et condamnations
Face à ces actes, la préfecture du Rhône a fermement condamné ces tags, rappelant via un communiqué que « le respect de l’esprit républicain et la protection des élus sont des priorités pour l’État ».
Grégory Doucet, visiblement très choqué, a également réagi sur les réseaux sociaux en appelant à ne pas banaliser ces actes de violence et à défendre les valeurs républicaines.
Un climat tendu autour du projet d’hébergement
Ce bâtiment, autrefois destiné à l’accueil de personnes handicapées, doit désormais servir de refuge aux jeunes en situation de précarité, notamment ceux contraints de dormir dans des conditions extrêmes, comme au square Béguin (7e arr.). Toutefois, ce projet suscite des tensions, en témoigne une précédente dégradation des vitres du site. La municipalité avait déjà déposé une plainte à l’époque, mais l’absence de vidéosurveillance complique les enquêtes.
Une enquête en cours pour identifier les auteurs
L’enquête visant à retrouver les responsables de ces actes est en cours. Les autorités locales espèrent identifier les auteurs grâce aux témoignages et à une surveillance accrue dans la zone. En attendant, la municipalité réaffirme son engagement envers l’accueil des jeunes en difficulté et dénonce toute tentative d’intimidation à l’égard des élus et des actions solidaires.
Sources : Lyon Mag, Lyon Capitale