Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet (EELV), a officiellement lancé sa campagne pour les municipales de 2026, mardi 4 novembre, en annonçant une alliance entre les écologistes, le Parti socialiste, le Parti communiste et Place Publique. Une union élargie, mais sans La France insoumise (LFI), qui présentera sa propre candidate, Anaïs Belouassa-Cherifi.
Entouré d’une centaine de militants sur une place du centre-ville, Grégory Doucet a défendu une coalition “porteuse d’espoir”, affirmant vouloir poursuivre “la conjugaison entre justice sociale et adaptation de la ville aux défis du XXIe siècle”.
Cette stratégie vise à faire front face à Jean-Michel Aulas, ancien président de l’Olympique lyonnais et candidat de la droite et du centre, actuellement largement en tête dans les sondages avec 47 % d’intentions de vote, contre 23-24 % pour Doucet. LFI, créditée de 10 à 15 %, tiendra un meeting de lancement jeudi à Lyon.
Sandrine Runel, députée socialiste du Rhône et alliée du maire sortant, a défendu le tempo de la campagne :
“Nous ne répondons pas aux oukases de Jean-Michel Aulas, ni à aucune autre pression.”
Après le discours, l’équipe écologiste a entamé une première séance de tractage dans les rues du centre-ville, lançant concrètement la bataille des municipales lyonnaises.
Le président de la Métropole de Lyon Bruno Bernard a dit sur X sa « Fierté de voir l’union des forces progressistes aboutir dans la Ville de Lyon autour de Grégory Doucet pour 2026 ». « Cette union à Lyon doit être l’amorce du rassemblement plus large de toutes les bonnes volontés de notre territoire pour maintenir ce cap progressiste qui anime notre modèle lyonnais. »