You are currently viewing Jordan Bardella dénonce la censure de la publicité de son livre dans les gares françaises
Jordan Bardella. Photo : compte X de Jordan Bardella

Jordan Bardella dénonce la censure de la publicité de son livre dans les gares françaises

La décision de Mediatransports, en charge des espaces publicitaires de la SNCF et de la RATP, de retirer la publicité du livre de Jordan Bardella des panneaux dans les gares, suscite une vive réaction du président du Rassemblement national. Cette campagne devait initialement s’afficher dans 100 gares à travers la France, mais a été annulée pour non-respect des « principes de neutralité ».

Selon Mediatransports, le visuel proposé pour la campagne enfreindrait les règles de neutralité imposées dans les espaces publics de la SNCF et de la RATP. Cette décision fait suite à la demande de certains syndicats de la SNCF, qui s’étaient opposés à la promotion du livre de Bardella dans les lieux publics. Hachette Livre, éditeur du livre et propriétaire de Fayard, avait pourtant réservé 581 panneaux pour une période de trois semaines, du 25 novembre au 17 décembre.

Jordan Bardella : « La censure est inacceptable »

Jordan Bardella a exprimé son indignation dans un communiqué publié le 28 octobre, accusant la SNCF de « céder aux pressions d’activistes » et de restreindre la liberté d’expression. « Aujourd’hui, c’est ma voix qui est censurée, mais demain, d’autres seront aussi réduites au silence », a déclaré l’eurodéputé. Il estime que cette décision porte atteinte aux valeurs démocratiques et constitue un « grave dérapage ».

La SNCF se défend

Dans sa défense, la SNCF a déclaré qu’elle n’était pas au courant de la nature de cette campagne avant la demande de retrait. Les éditeurs ne sont en effet pas obligés d’indiquer quel ouvrage sera promu lors de la réservation des panneaux publicitaires.

Des précédents de censure

Mediatransports n’en est pas à sa première interdiction de campagne. En janvier dernier, une publicité du spectacle de l’humoriste Waly Dia avait été interdite en raison de son contenu jugé « politique ». De même, la « une » du magazine Têtu, représentant le chanteur Bilal Hassani dans une posture évoquant la madone, avait été refusée pour son caractère « confessionnel ». Toutefois des publicités pour les livres de personnalités politiques comme Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy ont été autorisé dans ces lieux publics.

Cette nouvelle interdiction relance le débat sur la liberté d’expression dans les espaces publics et met en lumière les tensions entre publicité et neutralité politique dans les transports français.

Laisser un commentaire