La campagne du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, pour sa réélection a été ébranlée par une nouvelle polémique raciale après une série d’accusations concernant son comportement lors d’un meeting à Madison, Wisconsin. Alors que Biden tentait de rassurer ses partisans après une performance médiocre lors du débat contre Donald Trump, il a été critiqué pour avoir ignoré une militante noire, une action qui a été largement relayée et condamnée sur les réseaux sociaux.
À sa descente d’avion à Madison, Biden a simulé une accélération de sa marche avant de se précipiter dans la voiture, un geste destiné aux caméras mais perçu comme exagéré et inutile. Pendant son discours, un jeune homme a brandi une affiche derrière lui avec l’inscription « Transmets la flamme, Joe« , reflétant les appels croissants à un changement de leadership au sein du Parti démocrate.
Cependant, c’est un autre incident qui a véritablement enflammé les débats. Durant le meeting, Joe Biden aurait snobé une militante noire, un acte interprété par beaucoup comme un signe de mépris, voire un acte « raciste ». Cet incident survient alors que le président américain tente de courtiser les voix de la communauté afro-américaine, essentielle pour la victoire démocrate en 2024.
Un passé controversé
Cette polémique remet en lumière les critiques récurrentes de Donald Trump, qui accuse Biden d’être un « raciste vicieux ». En 2019, Biden avait déjà été critiqué pour avoir évoqué ses relations courtoises avec deux anciens sénateurs ségrégationnistes, James Eastland et Herman Talmadge. Eastland était particulièrement connu pour ses opinions racistes, qualifiant les noirs de « race inférieure ».
Ces antécédents, combinés à l’incident récent, ont ravivé les inquiétudes concernant l’engagement de Biden envers les droits civiques et son aptitude à unir le Parti démocrate autour de valeurs communes.
La réaction des Démocrates
Cette polémique intervient alors que la gouverneure du Massachusetts, Maura Healey, a publiquement appelé Biden à « évaluer avec attention s’il doit rester [le] meilleur espoir de battre Donald Trump ». Le représentant de l’Illinois, Mike Quigley, a supplié Biden sur MSNBC de se retirer pour « cimenter » son héritage et « éviter une catastrophe totale ». Selon des sources, le sénateur de Virginie et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Mark Warner, tente de réunir un groupe d’élus pour peser en faveur d’un retrait digne mais ferme de Biden.
Les alternatives envisagées
Face à cette situation, de nombreux experts et cadres démocrates réévaluent les chances de Kamala Harris, actuelle vice-présidente, comme alternative logique en cas de désistement de Biden. D’autres noms circulent également, tels que Michelle Obama, Hillary Clinton, Gavin Newsom et Gretchen Whitmer, montrant la profondeur de la crise de leadership au sein du Parti démocrate.