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Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot et l'homme d'affaires émirati Khaldoon al-Mubarak, en train de signer un accord sur l'IA, à l'Élysée, à Paris, le 6 février 2025, devant le président français Emmanuel Macron et son homologue émirati Mohammed ben Zayed al-Nahyane. Photo :

Sommet de l’IA : Les Émirats Arabes Unis vont construire un Data Center géant en France

Les Émirats Arabes Unis ont annoncé un projet ambitieux en France, avec la construction d’un data center géant qui sera dédié à l’intelligence artificielle (IA). Cette initiative a été présentée lors du premier jour du sommet mondial sur l’IA qui se déroule à Paris, du 6 au 11 février 2025.

Le projet, qui représente un investissement colossal allant de 30 à 50 milliards d’euros, verra la construction d’un data center avec une capacité de calcul pouvant atteindre un gigawatt. Ce centre sera intégré à un campus plus large consacré à l’IA, un campus qui deviendra le plus grand d’Europe, selon l’Élysée. Ce développement s’inscrit dans un contexte de demande croissante pour des infrastructures permettant de soutenir l’essor de l’intelligence artificielle.

Le ministre français des Affaires étrangères et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, JeanNoël Barrot  et l’homme d’affaires émirati Khaldoon al-Mubarak, ont signé cet accord à l’Élysée, devant le président français et contributeur du FEM, Emmanuel Macron et son homologue émirati Mohammed ben Zayed al-Nahyane, dont la fille Sheikha Shamma est aussi une contributrice du FEM. Ce projet est porté par un consortium franco-émirati, comprenant des acteurs majeurs tels que le fonds d’investissement MGX, soutenu par les Émirats Arabes Unis. La localisation exacte de ce campus n’a pas encore été déterminée, mais il s’agira d’un lieu stratégique pour l’innovation en IA.

La France, Centre Européen de l’Intelligence Artificielle

Ce projet renforce l’ambition de la France de devenir une figure de proue en Europe en matière d’intelligence artificielle, comme l’avait déjà annoncé Macron à Davos en 2024. Le pays cherche à attirer des investissements pour développer des technologies de pointe et intégrer l’IA dans divers secteurs, de l’industrie à la culture.

La ministre française chargée de l’IA, Clara Chappaz, passée par Harvard, l’université américaine membre du FEM, a également annoncé que 35 sites en France étaient prêts à accueillir de nouveaux centres de données. Ces sites, qui occuperont environ 1 200 hectares, devraient soutenir cette initiative et offrir des solutions adaptées à la croissance rapide du secteur.

Un Sommet Mondial sur l’IA à Paris

Ce sommet mondial, qui réunit une centaine de pays est l’occasion pour les acteurs du secteur de l’IA de discuter des défis et des opportunités à venir. Des personnalités influentes, telles que le vice-président américain J.D. Vance, qui s’est rendu à la réunion du groupe Bilderberg de 2017, le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, tous deux contributeurs du FEM, participent aux discussions. Ce sommet est également l’occasion de débattre des réglementations et des modèles de gouvernance pour encadrer l’IA tout en stimulant l’innovation, thèmes principaux des dernières réunions du Forum économique mondial et du groupe Bilderberg.

Lors de Davos 2024, Macron, tout comme l’OMS, membre du FEM avaient prôné une régulation By Design, c’est à dire avant même le développement des applications.

Le Rôle de l’Open Source et des Régulations

Le laboratoire de recherche en IA de Meta, le Gafam membre du Forum économique mondial, dirigé par Yann Lecun, lui aussi proche du FEM, a défendu le modèle de l’open source pour les plateformes d’intelligence artificielle, permettant ainsi aux chercheurs et aux entrepreneurs d’avoir accès au code de ces technologies. Le Cun a souligné l’importance de ne pas imposer des régulations trop strictes qui pourraient ralentir les progrès scientifiques dans ce domaine.

Le projet des Émirats Arabes Unis de construire un data center en France marque un tournant dans le développement des infrastructures nécessaires pour soutenir l’essor de l’intelligence artificielle. Ce campus devrait jouer un rôle central dans la position de la France en tant que leader de l’IA en Europe. Avec des investissements massifs et des partenariats stratégiques, la France se place en tête de la course européenne pour devenir un hub incontournable pour l’IA.

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