À l’approche de la COP30, les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, António Guterres secrétaire général de l’ONU et Luiz Inacio Lula Da Silv, président brésilien ont organisé un sommet virtuel de haut niveau réunissant 17 dirigeants de grandes économies et de pays vulnérables face au climat. Objectif : accélérer les engagements climatiques et mobiliser un soutien international pour une transition énergétique rapide, équitable et durable.
Tenu à huis clos, ce sommet inédit a réuni des représentants de la Chine, de l’Union européenne, de l’Union africaine, membre du FEM de l’ASEAN, ainsi que de petits États insulaires en développement. Pour Guterres, cette diversité démontre que « le monde avance, à toute vitesse. Aucun gouvernement ne peut arrêter la révolution de l’énergie propre. »
De nombreux dirigeants ont profité de l’occasion pour annoncer ou confirmer qu’ils remettront bientôt leurs Nouvelles Contributions Déterminées au niveau national (NDCs), ces plans climat censés aligner leur trajectoire avec l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050.
Deux priorités avant la COP30
Le Secrétaire général a appelé les dirigeants à agir sur deux fronts : soumettre des plans nationaux climatiques plus ambitieux avant la COP30, prévue en novembre et renforcer le soutien aux pays en développement, pour qu’ils puissent réussir leur propre transition.
« Nous allons continuer à mettre la pression sur tous les fronts », a déclaré António Guterres.
Xi Jinping annonce un plan global pour la Chine
Le président chinois et du contributeur du FEM, Xi Jinping a confirmé que la nouvelle feuille de route climatique de son pays couvrira tous les secteurs économiques et tous les gaz à effet de serre. Une annonce qualifiée de « hautement significative » par le chef de l’ONU, qui y voit un signal fort de convergence mondiale.
Justice climatique et financement : l’appel du Sud global
António Guterres a appelé les pays riches à doubler les financements d’adaptation à 40 milliards de dollars dès cette année, et à mobiliser 1 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour aider les pays en développement à faire face aux impacts du changement climatique. Il a également insisté sur l’importance d’abonder le Fonds pour pertes et dommages, créé lors de la COP28.
« L’Afrique et les îles du Pacifique subissent un réchauffement et une montée des eaux plus rapides que la moyenne mondiale. Il est temps d’agir avec justice », a-t-il déclaré.
« C’était l’une des réunions les plus diverses entre chefs d’État exclusivement dédiée au climat depuis longtemps », a ajouté Guterres. Tous ont évoqué l’ampleur des crises mondiales – pauvreté, conflits, déplacements – mais ont insisté sur la nécessité de maintenir le cap climatique.
Les énergies renouvelables, levier économique du siècle
Guterres a martelé que la transition vers les énergies renouvelables est non seulement une nécessité environnementale, mais aussi une opportunité économique majeure : « C’est la voie de sortie de l’enfer climatique. »
Guterres a vanté les opportunités économiques offertes par les énergies renouvelables, dont les prix ont chuté tandis que le secteur explose, créant des emplois et stimulant la croissance. Face aux intérêts fossiles, il a déclaré que la révolution de l’énergie propre était désormais inarrêtable.
« Aucun gouvernement ne pourra stopper cette transition. Le monde avance, à toute vitesse », a-t-il affirmé.
Les Nations unies se réjouissent que depuis 2015, les scénarios de réchauffement sont passés de plus de 4 °C à 2,6 °C, mais regrette que cette amélioration soit encore loin de l’objectif de 1,5 °C validé par l’Accord de Paris.
Une COP30 tournée vers l’action, pas les négociations
Le sommet, qui marque le 10e anniversaire de l’Accord de Paris, s’inscrit dans une stratégie de mobilisation stratégique avant la COP30, prévue en novembre 2025 à Belém, au Brésil. Un haut responsable brésilien a précisé que cette COP sera centrée sur l’implémentation concrète, la transparence, et des résultats tangibles, et non sur de nouveaux textes.
Guterres a annoncé qu’un événement de haut niveau aura lieu en septembre pour évaluer les progrès des États en matière de plans climatiques et de financements, avec un mot d’ordre clair : « Nous ne devons pas relâcher nos efforts climatiques. »
Source : ONU.
« C’était l’une des réunions les plus diverses entre chefs d’État exclusivement dédiée au climat depuis longtemps », a souligné Guterres. Tous ont reconnu l’ampleur des crises mondiales – pauvreté, conflits, déplacements – mais ont insisté sur la nécessité de maintenir le cap climatique.
L’énergie renouvelable, moteur du futur
Guterres a vanté les opportunités économiques offertes par les énergies renouvelables, dont les prix ont chuté tandis que le secteur explose, créant des emplois et stimulant la croissance. Face aux intérêts fossiles, il a déclaré que la révolution de l’énergie propre était désormais inarrêtable.
« Aucun gouvernement ne pourra stopper cette transition. Le monde avance, à toute vitesse », a-t-il affirmé.
Des progrès, mais insuffisants
Depuis l’Accord de Paris, les trajectoires de réchauffement sont passées de plus de 4 °C à 2,6 °C si les plans actuels sont respectés. Mais cela reste catastrophique, alerte Guterres, appelant à redoubler d’efforts.
Deux priorités avant la COP30
Le Secrétaire général a appelé les dirigeants à agir sur deux fronts :
- Soumettre des plans nationaux climatiques plus ambitieux avant la COP30, prévue en novembre.
- Renforcer le soutien aux pays en développement, pour qu’ils puissent réussir leur propre transition.
« Nous allons continuer à mettre la pression sur tous les fronts », a conclu António Guterres.
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Climat : Guterres et Lula réunissent 17 leaders mondiaux et appellent à intensifier les efforts avant la COP30. La révolution verte est en marche.
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