Le Sénat mexicain a adopté ce mercredi 11 septembre, une réforme constitutionnelle majeure concernant le système judiciaire du pays, malgré l’opposition de droite et une intrusion de manifestants la veille. Cette réforme, soutenue par le président sortant Andrés Manuel Lopez Obrador (Amlo), vise à démocratiser la justice en permettant l’élection directe des juges et magistrats par les citoyens, mais les opposants à cette réforme dénoncent une atteinte à l’indépendance judiciaire.
La réforme de la justice voulue par le contributeur de l’agenda 2030, Benjamin Netanyahu, avait suscitée une vive opposition, c’est également le cas au Mexique où les opposants à cette réforme accuse le pouvoir de vouloir concentrer tous les pouvoirs, comme cela avait été le cas en Israël.
L’invasion du Sénat et les tensions politiques
Le 10 septembre, une centaine de manifestants, dont des fonctionnaires en grève et des étudiants en droit, ont envahi la chambre haute pour tenter d’empêcher l’adoption du texte. Cette action a forcé le Sénat à ajourner la session et à délocaliser les débats dans un ancien siège. Malgré cela, la réforme a été votée par 86 des 127 sénateurs présents.
Une réforme démocratique ou dictatoriale ?
Cette réforme vise à remplacer un système judiciaire souvent accusé de corruption et de népotisme par un modèle où les juges et magistrats, y compris les ministres de la Cour suprême, seront élus au suffrage universel. Pour ses défenseurs, il s’agit d’une démocratisation du système judiciaire. Pour ses opposants, principalement de droite, cette réforme marque « l’acte de décès de la démocratie ».
Réactions internationales et enjeux économiques
Cette réforme a également suscité des critiques de Washington, l’ambassadeur américain au Mexique ayant exprimé des inquiétudes quant à ses répercussions sur la démocratie et la lutte contre le narcotrafic. Claudia Sheinbaum, future présidente, qui succédera le 1er octobre à Andrés Manuel Lopez Obrador, et qui est, elle aussi, issu du parti Morena, a rétorqué qu’il s’agissait d’une décision souveraine du Mexique. Ce parti compte des contributeurs de l’agenda 2030 du FEM, comme Samuel Garcia.
Avant de se lancer en politique, Sheinbaum était ingénieure en énergie, avec un fort engagement sur les questions de durabilité et d’énergies renouvelables, elle a été membre du Comité des politiques de développement de l’Organisation des Nations Unies (ONU) du contributeur du FEM, Antonio Guterres et ancienne membre du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).