Ce samedi, la place de la République à Paris s’est transformée en un lieu de solidarité massive pour la Palestine, accueillant des milliers de manifestants qui ont appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. L’événement, organisé par plusieurs associations et partis politiques, dont La France Insoumise, a vu une mer de drapeaux palestiniens et entendu des slogans dénonçant ce que certains qualifient de « génocide » en cours.

Au cœur des discours, une proposition audacieuse de François, un membre actif du collectif « Marchons pour la Palestine », a capté l’attention. Dans une interview accordée à l’agence Anadolu, il a exprimé son indignation face à la situation à Rafah et proposé que la France mobilise sa Marine pour établir une présence navale devant la bande de Gaza. L’objectif serait d’interdire tout survol aérien de la région, imposant de facto un cessez-le-feu.

François critique sévèrement les actions militaires d’Israël et souligne la nécessité d’une intervention internationale coordonnée pour mettre fin aux hostilités. Ses déclarations interviennent dans un contexte d’intensification des critiques internationales contre les opérations israéliennes à Gaza, qui exacerbent la crise humanitaire déjà grave.

La France, par la voix de ses dirigeants, a réitéré son appel à Israël pour qu’il mette fin à ses opérations militaires et reprenne les négociations de paix. Le gouvernement français a également souligné l’urgence de protéger les civils à Gaza et exhorté à la réouverture immédiate du point de passage de Rafah vers l’Égypte. Ceci permettrait un accès facilité à l’aide humanitaire et la sortie des populations vulnérables.

Cette manifestation et ces propositions interviennent à un moment critique, où la communauté internationale reste divisée sur les mesures à prendre pour résoudre la crise à Gaza, mettant en lumière la complexité des enjeux politiques, humanitaires et sécuritaires de la région.

Par Muhammed Aksac