Le Jerusalem Post a publié un article le 17 juin confirmant que les Forces de défense israéliennes étaient au courant des intentions du Hamas de kidnapper 250 personnes des semaines avant l’attaque meurtrière du 7 octobre. Malgré cette information cruciale, les signes d’avertissement n’ont pas été pris en compte, ce qui soulève de sérieuses questions sur la gestion de la sécurité par les responsables militaires israéliens.

Selon le Jerusalem Post, un document compilé par la Division de Gaza détaillait les intentions du Hamas et était connu des hauts responsables du renseignement. Ce document, intitulé « Formation détaillée de raid de bout en bout », avait été distribué le 19 septembre 2023 et décrivait une série d’exercices menés par les unités d’élite du Hamas. Ces exercices comprenaient des raids sur des postes militaires et des kibboutzim, l’enlèvement de soldats et de civils, ainsi que la gestion des otages une fois qu’ils étaient transférés dans la bande de Gaza .

Une alerte ignorée

Malgré la précision des informations contenues dans le document, les signes d’avertissement n’ont pas été pris en compte. Des sources de sécurité ont confirmé à Kan News que le document était bien connu de la direction du renseignement, au moins dans la Division de Gaza. Cette négligence, attribuée à des conceptions dominantes au sein de l’établissement de sécurité et à la possible négligence de certains responsables, a conduit à l’attaque surprise du 7 octobre, qui a entraîné des pertes humaines considérables et de nombreux enlèvements .

Des conséquences tragiques

Lors de l’attaque du 7 octobre, des milliers de terroristes ont infiltré la frontière de Gaza, prenant plus de 240 otages et tuant plus de 1 200 Israéliens et ressortissants étrangers. Parmi les victimes, plus de 350 personnes ont été tuées lors du festival de musique de Re’im et des centaines d’autres dans les communautés frontalières de Gaza .

Une enquête en cours

Suite à cet échec de sécurité majeur, une équipe d’enquête de l’état-major général doit présenter ses premières conclusions au Chef d’état-major dans les semaines à venir. Le pays dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benjamin Netanyahu, cherche à comprendre comment une telle défaillance de sécurité a pu se produire malgré la connaissance détaillée des plans de l’ennemi. La barrière de sécurité sophistiquée, achevée deux ans avant l’attaque, était censée rendre une telle incursion improbable, mais elle n’a pas réussi à empêcher l’assaut du Hamas, soulignant une importante faille de renseignement et de sécurité .

Répercussions et critiques

Les révélations de ce document ont provoqué des critiques généralisées en Israël envers les responsables de la sécurité pour ne pas avoir anticipé et empêché l’attaque. Tsahal et les systèmes de renseignement sont désormais sous pression pour expliquer cette négligence et mettre en place des mesures pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Dans un discours prononcé le 18 juin, Netanyahu, a décidé de contre attaqué affirmant qu’Israël se battait sur plusieurs fronts, mais qu’il ne voulait pas de « guerre civile ». « Il y a certes une minorité extrémiste, bruyante et malheureusement parfois violente, qui est organisée et financée avec des sommes d’argent astronomiques, mais elle ne représente pas la majorité du peuple. La majorité du peuple soutient nos combattants qui veulent et aspirent à la victoire sur nos ennemis. »

Peu après l’attaque du 7 octobre, un responsable des Services de renseignement égyptiens, pays dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Abdel Fattah El-Sisi, avait déjà révélé que Tsahal avait été informé d’une possible attaque du Hamas. Wikileaks avait également diffusé au mois d’octobre 2023, un document émanant du ministère israélien du Renseignement, évoque un projet éventuel visant à déplacer l’ensemble de la population palestinienne de Gaza vers le nord de l’Égypte, afin de construire des logements de qualité pour de nombreux Israéliens.