Dans la bande de Gaza, au moins 48 personnes ont été tuées ce lundi lors de frappes aériennes et de tirs israéliens, selon la défense civile locale.
Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile de Gaza, a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) que « 27 martyrs ont été transportés vers des hôpitaux de Gaza à la suite de frappes aériennes et de tirs israéliens dans différentes zones de la bande de Gaza entre minuit et midi aujourd’hui ». Parmi eux, 11 personnes auraient été tuées près de points de distribution d’aide humanitaire, dans le centre et le sud du territoire.
L’après-midi, une nouvelle frappe a touché un cybercafé en bord de mer dans la ville de Gaza, faisant 21 morts supplémentaires. Selon le porte-parole, des « dizaines de personnes » se trouvaient dans l’établissement, décrit par des témoins comme un café proposant boissons et connexion internet. L’armée israélienne a déclaré à l’AFP ne pas être en mesure de commenter ces événements.
Nouvel ordre d’évacuation dans le nord de Gaza
L’armée israélienne a émis ce lundi un nouvel ordre d’évacuation pour le nord de la bande de Gaza, avertissant les habitants de plusieurs zones de la ville de Gaza de l’extension des opérations militaires. Sur X, le porte-parole Avichay Adraee a déclaré : « Pour votre sécurité, évacuez immédiatement vers l’Ouest et le Sud, en direction d’Al-Mawasi. »
Cette zone côtière d’Al-Mawasi, déclarée zone de sécurité par Israël depuis décembre 2023, a toutefois déjà été touchée à plusieurs reprises par des bombardements, frappant notamment des tentes abritant des déplacés.
Un bilan humain toujours plus lourd
La guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque du Hamas contre le sud d’Israël (qui avait causé 1 219 morts côté israélien et conduit à la prise d’otages de 49 personnes, dont 27 seraient mortes selon l’armée israélienne), a déjà fait plus de 56 531 morts palestiniens, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l’ONU.
Source : Le Monde.