Victor Wembanyama continue de surprendre. Le prodige français des San Antonio Spurs, surnommé « l’alien » pour ses talents hors normes, s’est offert une parenthèse inattendue : une retraite spirituelle au cœur du mythique temple Shaolin, dans la province du Henan, en Chine. Crâne rasé, vêtu d’une tunique traditionnelle, le joueur a adopté le mode de vie des moines bouddhistes pour « s’accomplir en tant qu’être humain à part entière ».
Mis au repos forcé depuis février en raison d’une thrombose veineuse détectée à l’épaule droite, Wembanyama a profité de cette période loin des parquets NBA pour découvrir le monde. Après avoir assisté à un match de volley en Chine, visité la Grande muraille et goûté à la gastronomie locale, le numéro 1 de la draft 2023 a marqué une nouvelle étape dans son périple en rejoignant le temple de Zhengzhou.
Lieu sacré, le monastère est considéré comme le berceau des arts martiaux chinois, en particulier du kung-fu Shaolin. Il est aussi réputé pour son enseignement rigoureux de la méditation, de la discipline mentale et des valeurs de compassion et d’humilité. Wembanyama aurait, selon L’Équipe, suspendu ses déplacements pour vivre pendant plusieurs jours selon le rythme des moines : lever à l’aube, séances de méditation, exercices de concentration et rituels spirituels.
Une quête de sens assumée
Apparaissant dans plusieurs clichés publiés par des médias comme Bleacher Report, le jeune pivot français y apparaît le crâne rasé, les traits apaisés, habillé comme un disciple. La publication a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, cumulant plus d’un million de vues.
Ce retrait temporaire n’étonne pas ceux qui suivent Wembanyama de près. Le natif du Chesnay ne cache pas sa volonté d’explorer le monde et de dépasser le cadre purement sportif. « Je suis libre de faire ce que je veux et ce que je dois faire, et rien ne m’en empêchera », confiait-il déjà en 2024 au média The Ringer.
En attendant l’EuroBasket et son retour en NBA
Victor Wembanyama devrait reprendre l’entraînement en septembre avec les Spurs. D’ici là, une autre échéance l’attend peut-être : l’EuroBasket 2025 avec l’équipe de France, du 27 août au 14 septembre. Sa participation n’a pas encore été confirmée.
Qu’il décide ou non de porter à nouveau le maillot bleu cet été, Wemby aura démontré une chose : sa capacité à conjuguer performance sportive, introspection et singularité. Dans un monde où l’image des athlètes est souvent formatée, il trace sa propre voie, entre NBA et philosophie Shaolin, chère au Wu Tang Clan.
Sources : Ouest-France, Le Parisien, L’Equipe, Bleacher Report.
