Un coup d’Etat avorté a eu lieu hier à la Paz, la capitale bolivienne et le président Luis Arce pourrait en profiter pour renforcer son pouvoir. La situation rappelle en effet ce qu’il s’est passé au Vénézuella en 2002. En Haïti, la démission du premier ministre Ariel Henry, annoncé après une réunion de Communauté des Caraïbes (Caricom), affiliée au Forum économique mondial. Est-on en train d’assister à une nouvelle opération Condor ?
Le 11 avril 2022, le président du Vénéuela, Hugo Chavez a été détenu et empêché d’exercer son pouvoir pendant 47 heures, mais le coup d’Etat a avorté.
Après l’événement, l’Organisation des États américains (OEA), qui est membre du Forum économique mondial, a mis en place un espace de discussion, appelé « mesa de diálogo » ou « table de dialogue » en Français, similaire à celui instauré au Pérou après la destitution d’Alberto Fujimori en 2000. À la demande de Chávez, la Fondation de l’ex-président Jimmy Carter (le Centre Carter), financé par le National Endowment for Democracy, une fondation privée à but non lucratif des États-Unis, fondée sous le gouvernement de Ronald Reagan, dont l’objectif déclaré par les autorités américaines est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde par laquelle sont passés les contributeurs du FEM, Siamak Namazi et Eileen Donahe, mais aussi le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), membre du WEF ont également participé à cette initiative.
Le 13 novembre 2001, Hugo Chávez faisait adopter un ensemble de 49 lois en utilisant un « pouvoir habilitant » dont la période de validité était sur le point d’expirer. Deux décisions en particulier provoquèrent une vive controverse : l’une renforçant le contrôle du gouvernement sur PDVSA, la compagnie pétrolière nationale par laquelle est passée la contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Carlota Perez, que Chávez accusait d’être devenue un « État dans l’État », et l’autre portant sur la réforme agraire, qui incluait l’expropriation de latifundios, grandes exploitations, avec une indemnisation au prix du marché. Malgré les contestations de l’opposition, Chavez ne cessera par la suite de renforcer son pouvoir.
L’exemple récent de Haïti
Est-on en train d’assister à une nouvelle opération Condor, si tant-est, c’est-elle arrêtée ? Le 11 mars dernier, le Premier ministre haïtien, Ariel Henry a annoncé au secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, passé par le programme de Young Global leader de la fondation France-Amérique, fondée par les présidents Valérie Giscard d’Estaing et Gérard Ford, membre du Groupe Bilderberg, comme le contributeur du WEF, Henri Kissinger, à l’origine de l’opération Condor. Cette campagne de lutte anti-guérilla et d’assassinats avait été orchestrée conjointement par les services secrets du Chili, de l’Argentine, de la Bolivie, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay dans les années 1970, avec le soutien des États-Unis. Les dictatures militaires de ces pays, dirigées par des leaders tels qu’Augusto Pinochet au Chili et Jorge Rafael Videla en Argentine, ont envoyé des agents secrets pour poursuivre et assassiner des dissidents politiques non seulement en Amérique latine, mais aussi en Europe et aux États-Unis. L’opération a culminé avec l’assassinat d’Orlando Letelier, ancien ministre de Salvador Allende, en septembre 1976 à Washington D.C.
La décision d’Ariel Henry est intervenue après une réunion d’urgence convoquée à Kingston, capitale de la Jamaïque dirigée par le contributeur du Forum économique mondial, Andrew Holness. Elle a été convoqué par la Communauté des Caraïbes (Caricom), une organisation régionale qui regroupe 15 pays et qui est membre du Forum économique mondiale, avec la participation de l’ONU, du contributeur du Forum économique mondial, Antonio Guterres, ainsi que de nations influentes présidés par des contributeurs du FEM, comme la France d’Emmanuel Macron, les États-Unis de Joe Biden et le Canada de Justin Trudeau.
Blinken a ensuite annoncé que les Etats-Unis allaient porté à 300 millions de dollars américains leur contribution financière à l’aide humanitaire en Haïti et à la force de sécurité multinationale déployée sur place à la demande des Nations unis devant répondre aux problèmes de violence qui frappent le pays.
Haïti a commencé une longue descente aux enfers depuis le séisme de 2010 qui a frappé le pays. Une épidémie de choléra avait alors été importée sur l’île par des casques bleus népalais alors qu’aucun cas n’y avait été détecté depuis plus d’un siècle. Malgré des preuves évidentes et l’insistance des victimes et de leurs défenseurs, l’ONU n’a commencé à admettre les faits qu’en 2016.
La situation s’était encore précarisée avec l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021, deux jours après la nomination d’Ariel Henry comme Premier ministre. Depuis l’assassinat de Moïse, Haïti était plongé dans une crise politique et sécuritaire profonde, Henry faisant preuve d’une étonnante passivité à l’égard des gangs. L’un des plus puissants d’entre eux, le « gang des cannibales » étant dirigé par « Barbecue », une personnalité sulfureuse arborant des symboles franc-maçon, qui fait régner la terreur sur l’ile n’hésitant pas à immoler ses victimes.
Ariel, même s’il n’avait pas été élu, avait toutefois été reconnu par plusieurs pays dirigés par des contributeurs de l’agenda du 2030 du Forum économique mondial, dont le Canada de Trudeau, les États-Unis de Biden, la France de Macron et l’Allemagne de Scholz.