Dans un article publié dans Haaretz le 4 février 2024, le journaliste Gidéon Lévy dans un élan emprunt d’humanisme dépeint une réalité insoutenable : la tragédie des enfants de Gaza, victimes d’un conflit qui les dépasse et qui les emporte dans un tourbillon de violence et de mort.

Lévy commence par énumérer les noms de 260 bébés, des tout-petits qui n’ont pas eu la chance de fêter leur premier anniversaire, emportés trop tôt par les violences qui secouent la région. Ces noms sont suivis par ceux de milliers d’autres enfants, de toutes les tranches d’âge, qui ont trouvé la mort dans des circonstances horribles, sous les bombes et les tirs croisés.

L’ampleur de cette tragédie est sidérante : un enfant tué toutes les 15 minutes à Gaza, des milliers de vies fauchées, des familles détruites. Lévy souligne avec force l’inhumanité de cette situation, dénonçant l’absence de justification ou d’excuse qui puisse couvrir une telle horreur.

Le journaliste pointe du doigt la responsabilité d’Israël dans ce drame, dénonçant un usage excessif de la force qui ne peut être justifié par aucune raison. Il critique également l’indifférence de la communauté internationale face à ce massacre d’enfants, appelant chacun à ouvrir les yeux sur cette réalité insoutenable.

Lévy conclut en soulignant l’impossibilité de rester silencieux devant une telle tragédie. Il appelle Israël à prendre conscience de la gravité de la situation et à agir pour mettre fin à ce cycle de violence et de mort. Son article, aussi poignant que nécessaire, nous rappelle l’urgence d’agir pour protéger les enfants de Gaza, victimes innocentes d’un conflit qui les dépasse.