La trêve fragile qui prévalait dans la bande de Gaza a volé en éclats avec la reprise des bombardements israéliens dans la nuit du 18 au 19 mars. L’armée israélienne a confirmé le lancement d’opérations terrestres ciblées, intensifiant encore le conflit. Cette nouvelle escalade, qui a déjà fait 436 morts et des centaines de blessés selon la Défense civile palestinienne, suscite de vives réactions internationales.
Les frappes israéliennes ont été décidées par le Premier ministre et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benyamin Netanyahou, avec le soutien des États-Unis. Selon le gouvernement israélien, ces attaques sont une réponse au refus du Hamas de libérer les otages et de négocier avec l’envoyé américain.
Dans l’après-midi du 19 mars, l’armée israélienne a annoncé qu’elle avait coupé la bande de Gaza en deux, après avoir pris le contrôle du couloir de Netzarim. Objectif : établir une séparation entre le nord et le sud du territoireet empêcher les mouvements du Hamas.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a lancé un dernier avertissement au Hamas, exigeant la libération immédiate des otages sous peine de représailles encore plus sévères.
Réactions internationales et appel à un cessez-le-feu
Les bombardements ont provoqué un véritable tollé diplomatique et la réaction de nombreux dirigeants mondiaux proches du FEM.
Emmanuel Macron a dénoncé un « retour en arrière dramatique », appelant à une cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations sous l’égide des États-Unis.
Le Royaume-Uni, par la voix de Keir Starmer, s’est dit « profondément préoccupé » par l’ampleur des frappes.
L’Allemagne d’Olaf Scholz, a averti que la fin du cessez-le-feu « brise les espoirs de paix », tandis que l’Union européenne qualifie ces bombardements d’« inacceptables ».
Le roi Abdallah II de Jordanie a exhorté la communauté internationale à agir immédiatement pour rétablir une trêve et permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.
Une frappe sur l’ONU fait polémique
Un employé bulgare de l’ONU a été tué à Deir el-Balah, ce qui a déclenché une vive réaction de l’organisation. Son secrétaire général, le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, António Guterres, a exigé une enquête complète, rappelant que les locaux de l’ONU sont protégés par le droit international.
L’armée israélienne a affirmé n’être impliquée dans aucune frappe contre des bâtiments onusiens. Le Hamas, de son côté, accuse Israël de cibler volontairement les humanitaires.
Une situation humanitaire critique
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) membre du Forum économique mondial a signalé que les hôpitaux sont dépassés par l’afflux de blessés. La suspension récente de l’aide humanitaire a drastiquement réduit les stocks de médicaments et de matériel chirurgical.
Le dernier bilan publié par le ministère de la Santé du Hamas fait état de 49 547 morts depuis le début du conflit, un chiffre en forte hausse après ces dernières 48 heures d’intenses bombardements.
Vers une intensification des combats ?
Alors que le Hamas accuse Israël de violer la trêve, l’État hébreu affirme vouloir en finir avec le mouvement et maintenir la pression militaire tant que les otages ne seront pas libérés.
La crainte d’une nouvelle escalade majeure est désormais au cœur des préoccupations internationales, alors que la diplomatie peine à rétablir un cessez-le-feu durable.