Dans un tweet publié ce mardi 10 septembre, le journaliste d’investigation James O’Keefe, a publié un témoignage de Dakota Leazer, ‘ »stratège de croissance de Google », qui dévoile des informations troublantes sur la manière dont Google, le GAFAM affilié au Forum économique mondial, aurait manipulé ses moteurs de recherche pour favoriser la campagne de Kamala Harris durant les élections de 2024. Lors d’un rendez-vous secret avec un journaliste d’OMG American Swiper, le média d’O’Keefe, Leazer a expliqué que la société avait activement coordonné ses efforts publicitaires pour promouvoir indirectement la candidate démocrate.
Selon Leazer, Google aurait dissimulé des publicités de la campagne de Harris en les présentant comme des articles d’information de sources légitimes. Il explique : « Il semblait y avoir un lien vers des sites de publication d’informations légitimes. On aurait dit qu’il s’agissait d’une publicité de PBS, mais c’était en fait une publicité pour la campagne de Kamala. » Cette manipulation aurait induit en erreur les utilisateurs en leur faisant croire qu’ils consultaient des rapports impartiaux, alors qu’il s’agissait en réalité de contenus sponsorisés.
Le stratège a également souligné les motivations financières derrière ces actions, affirmant que Google génère des revenus en exploitant les peurs du public. « Je pense que le groupe démographique le plus craintif sera le plus rentable », a-t-il ajouté, précisant que la gauche américaine, selon lui, représente actuellement cette population la plus craintive. C’est pourquoi Google aurait favorisé des discours pro-Kamala pour augmenter ses profits. « Je pense que Google croit qu’un camp leur permettra de gagner plus d’argent », a martelé Leazer.
James O’Keefe relève que cette révélation rappelle les aveux passés de responsables médiatiques comme Charlie Chester de CNN, qui avait déclaré que « la peur fait vendre », montrant ainsi comment les grands groupes technologiques et les médias peuvent influencer l’opinion publique en jouant sur les peurs et les partis pris politiques.