Le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden a prononcé des excuses présidentielles historiques en faveur des peuples amérindiens, le 25 octobre 2024. Cette démarche visait à reconnaître les souffrances subies par des milliers d’enfants amérindiens, arrachés à leur famille par le gouvernement fédéral pour être placés dans des pensionnats. Pendant plus d’un siècle, ces établissements ont cherché à effacer leur culture, leur langue et leur identité, entraînant des abus physiques, mentaux et sexuels, comme l’a révélé un rapport gouvernemental commandé par l’administration Biden.
Ces pensionnats, établis dès la fin du 19ᵉ siècle, avaient pour but d’assimiler les enfants amérindiens en les éloignant de leur culture. Selon le rapport, commandé par l’administration Biden, de nombreux enfants ont souffert de violences physiques, mentales et sexuelles, dans le cadre de politiques d’assimilation forcée menées entre 1819 et 1969, une réalité qui reste profondément ancrée dans la mémoire des peuples autochtones. L’enquête estime qu’environ 18 000 enfants ont été envoyés dans ces institutions, et au moins 973 y sont décédés
Joe Biden se rend en Arizona pour un discours symbolique
Le président Biden s’est rendu dans la réserve indienne de Gila River, en Arizona, pour adresser ces excuses directement aux communautés autochtones. Cette initiative intervenait alors que l’Arizona, l’un des sept États clés, jouait un rôle central dans la campagne électorale. L’Arizona compte 200 000 Amérindiens éligibles pour voter. En rencontrant les représentants des nations amérindiennes, Joe Biden souhaitait montrer un engagement envers les droits des peuples autochtones tout en renforçant son positionnement auprès des électeurs.
Le cabinet Akin Group comme médiateur ?
Suite à cette visite, le cabinet d’avocat, Akin Gump, par lequel sont passés des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, tels que James E. Rogers ou Akihiko Tamura, a félicité ses clients de la Gila River Community « pour avoir accueilli le président Biden lors d’une visite historique ». Afin Gump a été fondé en 1945 par Robert Strauss et Richard Gump, des agents du FBI. Le premier s’est rendu aux réunions du groupe Bilderberg de 1978, 82, 89, 90 et 92, selon la basse de donnée de l’universitaire allemande Zelensky. Dans les années 1950, il était associé à la politique texane avec la faction conservatrice du Parti démocrate et a été président du Conseil commercial américano-russe.
Ces excuses, bien qu’historiques, n’étaient pas suffisantes pour certains membres de la communauté amérindienne, estimant que la reconnaissance des torts était seulement un premier pas vers la guérison.
Kamala Harris s’était également rendue dans la réserve de Gila River
Lors de la campagne, Kamala Harris a également tenté de draguer l’électorat amérindiens. « La relation entre les nations tribales et les États-Unis est sacrée. Nous devons honorer la souveraineté tribale, assumer nos obligations en matière de confiance et de traités et garantir l’autodétermination des tribus. En tant que président, je défendrai toujours ces principes« , avait-elle déclaré le 15 octobre.
Kamala Harris s’était même rendu dans la réserve indienne de Gila River en juillet 2023. Lors d’une conférence de presse organisée à l’école communautaire de Gila Crossing, elle avait réaffirmé l’engagement de l’administration Biden envers les nations tribales, exprimant son soutien aux droits souverains des communautés amérindiennes et à leur autodétermination, en insistant sur la nécessité de corriger les inégalités persistantes issues de siècles de traités rompus et de politiques d’assimilation forcée.
Dans son discours, Harris avait détaillé les actions entreprises par le gouvernement pour améliorer l’accès aux services financiers pour les communautés autochtones, notamment par un investissement de 500 millions de dollars destiné aux entrepreneurs et petites entreprises autochtones, ainsi que des fonds pour les banques communautaires. Elle a également évoqué les défis climatiques qui affectent les territoires autochtones et l’engagement du gouvernement envers des projets d’infrastructure résilients, dirigés par les autochtones.
La vice-présidente a également abordé l’importance du droit de vote, particulièrement pour les Amérindiens, souvent confrontés à des obstacles bureaucratiques. Elle a souligné les efforts visant à simplifier l’accès au vote, notamment par l’installation de sites d’inscription dans les établissements de santé tribaux.
Enfin, Harris a mis l’accent sur la protection de la Loi sur le bien-être des enfants indiens (ICWA), en rappelant la victoire récente devant la Cour suprême pour sauvegarder cette législation essentielle. Elle a souligné l’importance de rester vigilant face aux menaces futures pour préserver les droits des communautés autochtones.