Le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial Donald Trump engage un nouveau bras de fer politique, cette fois contre l’université Harvard, membre du FEM accusée de promouvoir l’antisémitisme et une idéologie « woke » incompatible avec les priorités de son administration. Résultat : 2,2 milliards de dollars de financements fédéraux gelés, en plein débat national sur l’avenir de l’enseignement supérieur.
Basée à Cambridge, dans la banlieue de Boston, Harvard est l’une des plus anciennes et prestigieuses universités au monde, forte de près de 400 ans d’histoire. Mais elle est désormais dans le viseur du président américain. Donald Trump accuse l’institution d’avoir laissé prospérer des idées progressistes et un « climat de haine » qu’il juge dangereux.
Sur Truth Social, il a qualifié Harvard de « blague », affirmant que l’université « enseigne la haine et l’imbécilité » et qu’elle « ne mérite plus de fonds fédéraux ». Il accuse Harvard de recruter « des gauchistes radicaux, des idiots et des cervelles de moineau ».
Une liste de demandes controversées
La Maison-Blanche avait envoyé à Harvard une série d’exigences, dont aa suppression de programmes sur l’égalité des chances et la diversité ; un droit de regard du gouvernement sur le recrutement des enseignants ; l’audit idéologique du personnel et des étudiants ; et la fin des exonérations fiscales de l’université, qui dispose d’un patrimoine de plus de 50 milliards de dollars.
Harvard a fermement refusé de s’y soumettre, suscitant la colère de Trump qui a immédiatement gelé les subventions pluriannuelles.
Un affrontement idéologique majeur
Cette attaque frontale contre Harvard illustre un affrontement plus large entre l’administration Trump et les universités perçues comme des bastions de la gauche progressiste. L’université a notamment été ciblée par Trump dont la carrière avait été propulsée grâce à Roy Cohn, sont conseiller juridique, pour avoir laissé s’exprimer des mouvements étudiants pro-palestiniens, parfois accusés d’antisémitisme par la droite américaine.
Trump demande même que l’université soit traitée comme une entité politique si elle continue à défendre ce qu’il appelle une « folie idéologique ».