Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a annoncé, ce mercredi 28 mai, que les États-Unis envisagent de révoquer de manière active les visas d’étudiants chinois, notamment ceux présentant des liens directs ou indirects avec le Parti communiste chinois ou engagés dans des secteurs jugés « sensibles ».

Le chef de la diplomatie américaine a précisé que cette nouvelle mesure cible principalement deux catégories d’étudiants. D’une part, ceux qui entretiennent des relations avec le Parti communiste chinois, et d’autre part, ceux qui sont inscrits dans des filières susceptibles de relever du domaine de la sécurité nationale ou d’intérêts critiques pour les États-Unis. Cette initiative s’inscrit dans un contexte de méfiance grandissante envers l’influence étrangère sur le sol américain, notamment en ce qui concerne l’accès aux technologies avancées et à la recherche scientifique sensible.

Marco Rubio, fervent défenseur de ce projet, soutient que ces mesures sont essentielles pour protéger les intérêts nationaux américains et pour limiter l’espionnage industriel par certains ressortissants chinois. « Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur les risques que cela représente pour notre sécurité », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de veiller à ce que les institutions académiques américaines ne deviennent pas des terrains fertiles pour l’espionnage.

Une perspective d’avenir incertaine

L’annonce de Marco Rubio intervient dans un climat de tension croissante entre les États-Unis et la Chine, déjà marquée par des différends commerciaux et diplomatiques. Il reste à voir comment cette politique affectera concrètement les relations entre les deux nations. Toutefois, il est clair que cette initiative renforcera la vigilance sur les nationalités et les filières d’études dans les universités américaines.

Source : Le Monde.