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Vladimir Poutine et Xi Jinping. Image : capture d'écran Daily News.

Poutine et Xi Jinping proposent une alternative à l’ordre mondial dominé par l’occident

Le président chinois et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Xi Jinping, a accueilli Vladimir Poutine à Pékin les 16 et 17 mai, marquant la deuxième visite du dirigeant russe en Chine en sept mois. Dans un contexte mondial marqué par la guerre en Ukraine, la crise à Gaza et les tensions sino-américaines, les deux chefs d’États ont discuté de l’initiative chinoise en matière de sécurité internationale, proposant une alternative à l’ordre mondial dominé par l’Occident.

La visite de Poutine intervenait après celle du secrétaire d’État américain Antony Blinken, passé par le programme Young leader de la Fondation France-Amérique, fondée par les présidents Valéry Giscard d’Estaing et Ford, membres du groupes Bilderberg, qui a formé les contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, François Hollande, Emmanuel Macron ou Bill Clinton. Blinken n’avait pas manqué de rappeler aux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Xi Jinping et son homologue chinois Wang Yi, les risques que prendrait la Chine en livrant des armes à la Russie et l’inquiétude des Etats-unis suscitée par le rapprochement entre Pékin et Moscou.

Réaffirmation du partenariat stratégique sino-russe

Malgré les tensions, Xi Jinping a réaffirmé l’importance des relations sino-russes, qualifiant leur partenariat de « coopération multiforme mutuellement bénéfique », soutenant les « intérêts vitaux » des deux pays. Poutine a affiché un large sourire tout au long de sa visite, soulignant la solidité de l’alliance russo-chinoise malgré les sanctions occidentales. La Chine profite de cette situation en important massivement du pétrole et du gaz russes à prix réduits, faisant exploser les échanges commerciaux entre les deux pays à 240 milliards d’euros en 2023.

Xi Jinping a félicité Poutine pour sa réélection, et les deux hommes ont célébré le 75e anniversaire des relations diplomatiques entre la Russie et la Chine. Ils ont réaffirmé leur partenariat stratégique « sans limite » signé en 2022, juste avant l’invasion russe de l’Ukraine. Une déclaration conjointe a été publiée, soulignant « un partenariat qui s’approfondit autour d’une coopération stratégique pour une nouvelle ère ». Ils ont exprimé leur « profonde inquiétude » concernant les tentatives des États-Unis de déstabiliser l’équilibre stratégique en Asie de l’Est, en référence aux tensions autour de Taïwan.

Une initiative chinoise pour la sécurité internationale

Xi Jinping a souligné que l’alliance sino-russe est « dans l’intérêt de la paix, de la stabilité et de la prospérité dans la région et dans le monde ». En réponse aux rapprochements entre le Japon et les États-Unis, ainsi qu’entre les Philippines et leurs voisins, les deux présidents ont déclaré que « la formation d’alliances politico-militaires rapprochées dans la région Asie-Pacifique est nuisible et contre-productive ».

Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a déclaré lors de la 32e Assemblée du Conseil russe pour la politique extérieure et de défense que Poutine et Xi avaient « examiné l’initiative chinoise en matière de sécurité à l’échelle internationale ». Lavrov a ajouté : « Nous voyons de grandes raisons de commencer à réaliser l’idée de sécurité mondiale en jetant les bases de la sécurité eurasiatique sans aucun résidu euro-atlantique.

Poutine a exprimé son soutien au « plan de paix » chinois pour la crise ukrainienne, bien que ce plan ait été critiqué par le chef de la Diplomatie européenne er contributeur du FEM, Josep Borrell.

Les commentaires des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial et membres du groupe Bilderberg.

Durant sa visite, Poutine s’est rendu à Harbin, dans le nord-est de la Chine, une ville abritant un Institut de Technologie à la pointe de l’innovation technologique, notamment dans le domaine de l’astronautique.

Sur X, Mathieu Duchâtel, analyste expert de la Chine à l’Institut Montaigne, dirigé par le Français Henri de Castries, qui préside également le groupe Bilderberg, a souligné que la visite de Poutine à l’Institut de Technologie de Harbin « est un choix significatif ». « Il démontre la solidarité sino-russe contre les sanctions américaines et l’accès accru de l’industrie militaire russe aux technologies de défense chinoises. »

Antony Blinken a expliqué le mois dernier que l’invasion de l’Ukraine serait « plus difficile » sans le soutien de Pékin. Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial et membre du groupe Bilderberg, comme son père l’avait été, à pour sa part affirmé que Pékin « continue d’alimenter le plus grand conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale ».

Le président ukrainien et contributeur du FEM, Volodymyr Zelensky, exhorte la Chine à participer activement à l’organisation du « sommet pour la paix » en Ukraine, prévu en juin en Suisse. Zelensky avait proposé un plan de paix en dix points lors de Davos 2023, sévère envers la Russie.

En parallèle, les États membres des Nations Unies, sous la direction du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial et membre du groupe Bilderberg, Antonio Guterres, travaillent sur « Notre programme Commun« , un programme visant à renforcer la gouvernance mondiale.

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