You are currently viewing Lyon : Vernissage de l’exposition « Ouverture » de l’artiste Sénégalais Baba Diedhiou au Bistrôt Jutard
Alexandre Pons du Bistrot Jutard, Boubacar et Nina.

Lyon : Vernissage de l’exposition « Ouverture » de l’artiste Sénégalais Baba Diedhiou au Bistrôt Jutard

Vendredi dernier, le Bistrot Jutard, niché au cœur du 4e arrondissement de Lyon à la Croix Rousse, s’est transformé en un cadre vibrant de culture et d’art sénégalais pour le vernissage de l’exposition « Ubbeekku », ou « ouverture » en Français de Baba Diedhiou. L’événement a réuni une foule enthousiaste venue découvrir l’œuvre captivante de cet artiste, resté dans son pays, mais présentée par son frère Boubacar.

L’exposition, sous le thème évocateur de « l’ouverture », célèbre la vision artistique unique de Diedhiou à travers ses photographies et vidéos qui capturent la beauté et la grâce des femmes dansantes du Sénégal. En ouverture de la soirée, Babacar, le frère de l’artiste, qui est bien connu des Croix-roussiens, a pris la parole pour partager l’histoire inspirante de Baba Diedhiou. Il a retracé les débuts de Baba Diedhiou, autrefois un jeune footballeur prometteur, dont le destin a basculé après un accident, l’éloignant ainsi des terrains pour le conduire vers la photographie et l’art visuel.

L’artiste Sénégalais Baba Diedhiou. Photo : Compte Facebook de Baba Diedhiou.

« Dès le début, il y avait quelque chose de spécial dans son regard pour la photographie. Aujourd’hui, il est devenu non seulement reconnu au Sénégal, mais il représente aussi notre pays à travers le monde », a-t-il ajouté, faisant référence aux expositions précédentes à Aix-en-Provence et à sa prochaine exposition en Autriche.

L’exposition « Ubekku » met en lumière les danses traditionnelles sénégalaises, capturées dans toute leur dynamique et leur émotion. Les photographies de Diedhiou révèlent un dialogue subtil entre tradition et modernité, puisqu’il recourt au « digital painting »,tout en explorant la féminité et la beauté de l’Afrique d’une manière profonde et authentique.

Les invités ont eu l’occasion de découvrir des œuvres où les femmes dansent avec grâce et puissance, souvent utilisant des ustensiles domestiques comme extension de leur expression artistique. Cette juxtaposition de mouvement, de tradition et de modernité est au cœur de l’œuvre de Diedhiou, illustrant une vision artistique qui transcende les frontières culturelles.

En conclusion de la soirée, Boubacar a souligné l’importance du message universel d’ouverture de cette exposition. Installé à Lyon depuis une vingtaine d’année, il est lui même engagé dans le projet Burock à Silincki, un village située en Casamance, pour améliorer les conditions de vie des habitants et tenter d’endiguer l’exode rural.


Laisser un commentaire