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Lyon : 6 000 manifestants contre le racisme, deux interpellations et des écologistes pris à partie

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À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, environ 6 000 personnes ont défilé ce samedi 22 mars dans les rues de Lyon. Un appel national contre le racisme, la xénophobie et les lois jugées discriminantes à l’encontre des étrangers.

Le rassemblement, soutenu par plus de cent villes françaises, s’inscrivait dans une dynamique nationale de protestation contre le racisme et la montée de l’extrême droite. À Lyon, le cortège est parti de la place Bellecour à 14 h 30, traversant le pont de la Guillotière et le cours Gambetta, pour rejoindre la place Guichard vers 16 h 30.

Parmi les participants : des associations, des syndicats comme la CGT, des partis politiques dont La France Insoumise et le NPA, des étudiants, ainsi que des militants pro-palestiniens. Le collectif Soutiens/Migrants Croix-Rousse était également mobilisé pour défendre les mineurs non accompagnés et les sans-papiers.

Tensions en marge du cortège : deux interpellations

Si le défilé s’est globalement déroulé dans le calme, les forces de l’ordre ont dû intervenir en tête de cortège pour empêcher la formation d’un black bloc. Deux personnes ont été interpellées pour des actes de dégradation, dont la destruction d’un abribus.

Un important dispositif policier avait été mobilisé autour de l’avenue Maréchal-de-Saxe pour prévenir tout débordement.

Des militants écologistes agressés : vives réactions politiques

Des incidents ont également été signalés : des militants écologistes auraient été pris à partie durant la manifestation. Une situation qui a suscité des condamnations immédiates de la part des responsables politiques lyonnais.

« Je condamne fermement ces agressions. Ces actes sont inacceptables et vont à l’encontre des valeurs que nous défendons collectivement », a déclaré Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole de Lyon, sur X (ex-Twitter).

Le maire de LyonGrégory Doucet, a également réagi sur Instagram :

« Ces intimidations sont inacceptables. Je les condamne avec la plus grande fermeté. »

Source : Le Progrès.

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