Les militants en ont rêvé, les partis de gauche l’ont fait. Le Front Populaire souhaité par François Ruffin suite aux nouvelles élections législatives a été annoncé hier soir par les écologistes, socialistes, insoumis et communistes. Ils feront face ensemble au Rassemblement National le 30 juin prochain, lors du premier tour des élections législatives. 

Lundi soir, 22h30, devant le quartier général d’Europe Ecologie les verts, des centaines de manifestants attendent la fin de la réunion réunissant les différents porte-paroles de gauche. Quelques minutes plus tard, Fabien Roussel (PCF), Olivier Faure (PS) Marine Tondelier (Les Ecologistes) et Manuel Bompard (LFI) sortent pour annoncer le nouveau Front Populaire. La foule explose de joie devant l’accord trouver par la gauche. 

Le Nouveau Front Populaire 

Peu après cette déclaration, un communiqué a été publié sur les réseaux sociaux, signé par les Ecologistes, la France Insoumise, le Parti Communiste Français, le Parti Socialiste, Place Publique, Génération ou encore GRS. « Nous appelons à la constitution d’un nouveau front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humaniste, syndicales, associatives et citoyennes. » 

L’union fait la force 

Les divers partis de gauche mettent de côté leur divergences pour faire face à ce qui serait historique et jamais vu en France, l’extrême droite au pouvoir. En effet, dans ce communiqué ils déclarent : « Dans chaque circonscription, nous voulons soutenir des candidatures uniques dès le premier tour. » Il n’y aurait donc qu’un seul candidat pour les électeurs de gauche. 

Un ancien syndicat à Matignon ? 

L’ensemble (ou presque) de la gauche s’est mis d’accord hier soir pour une union. Mais qui est pressenti pour occuper la place de premier ministre en cas de victoire ? Raphaël Glucksmann, tête de liste du PS-PP aux élections européennes a évoqué le nom de Laurent Berger hier soir. L’ancien président du syndicat CFDT était en première ligne dans les manifestations contre les retraites.