Le miel vendu en grande surface est-il vraiment du miel ? De nombreuses analyses pointent du doigt des fraudes sur le miel provenant des marchés internationaux et une qualité souvent inférieure à celle des productions locales.
Au mois de juin 2024, la RTB donnait la parole à Katia Stilmant, apicultrice namuroise, qui affirmait que certains miels industriels ne contiendraient aucune trace de travail des abeilles. La transformation excessive, le chauffage et le mélange avec d’autres substances altèrent la qualité et la valeur nutritive du produit.
D’après une étude menée sur cinq miels de grande distribution, par le laboratoire du CARI, le Centre Apicole de Recherche et d’Information, deux étaient illégaux, ne respectant pas les normes en vigueur.
Faux miel et pratiques frauduleuses
En plus des miels altérés, certains produits ne seraient même pas du miel. Des ajouts de pollen et d’arômes artificiels permettent d’imiter le vrai miel pour tromper les consommateurs. En Belgique, 46% des miels importés seraient ainsi hors-la-loi.
La situation serait la même en France et dans toute l’Europe, qui ne protège pas la apiculteurs Français de la concurrence déloyale qui proviendrait essentiellement de Chine.
Miel local : une alternative de qualité
Contrairement au miel industriel, le miel local conserve toutes ses propriétés. Non chauffé, il garde ses arômes et ses bienfaits. Il est plus riche en composés bénéfiques. Enfin, son goût et son odeur révèlent la présence de fleurs naturelles.
Par ailleurs, le miel local n’est pas forcément plus cher : il varie entre 15 et 16 euros le kilo, tandis que le miel importé peut coûter de 4 à 23 euros le kilo.
Le miel de grande surface est souvent transformé, voire frauduleux. Pour garantir un produit authentique, privilégier un miel local reste la meilleure option.
