Le New York Times a publié un nouvel article à charge contre Elon Musk, évoquant une consommation de drogues « bien plus intense » que ce qu’il avait admis publiquement. Une nouvelle salve médiatique qui soulève autant de questions sur la fiabilité des sources que sur l’acharnement dont semble faire l’objet le patron de Tesla et SpaceX.
Selon le quotidien américain, Elon Musk aurait eu recours à une consommation quotidienne de kétamine pendant la campagne électorale, à des doses telles qu’il en aurait ressenti des effets secondaires sur sa vessie. Le New York Times affirme également qu’il aurait utilisé de l’ecstasy, des champignons hallucinogènes, et transporté une boîte contenant une vingtaine de pilules, dont certaines marquées Adderall, un médicament à base d’amphétamines.
En mars 2024, Musk reconnaissait avoir recours à la kétamine « sur prescription médicale, toutes les deux semaines » pour traiter ce qu’il appelait un « état d’esprit négatif ».
Le milliardaire ne s’est jamais caché, même s’il a démenti des consommation excessives de drogues illicites et avait même tiré sur un joint sur le plateau du podcast de Joe Rogan, ce qui avait eu un effet délétère sur les actions Tesla.
Une attaque coordonnée contre une figure anti-système ?
Ces accusations pourraient davantage apparaitre comme une tentative de déstabilisation que d’une véritable enquête de santé publique, sachant que depuis qu’il a racheté Twitter, Elon Musk a été victime de nombreuses campagnes de dénigrements. Un mouvement qui s’est accentué depuis qu’il a pris la tête du DOGE, afin de lutter contre le gaspillage de l’argent publique américain.
Silence politique et relativisme
Le conseiller de Donald Trump, Stephen Miller, interrogé sur le sujet, a refusé de commenter directement l’affaire, se contentant d’une réponse cinglante :
« Les drogues qui nous inquiètent sont celles qui traversent la frontière. »
La réponse d’Elon Musk
Le président Donald Trump et Elon Musk ont tenu une conférence de presse ce vendredi 30 mai 2025 dans le Bureau ovale alors que le milliardaire quitte la tête du Department of Government Efficiency (DOGE). Un journaliste a interrogé le milliardaire sur l’article du New York Times. Musk a rappelé que le journal avait menti sur le Russia Gate,un ensemble d’enquêtes, de controverses et de théories entourant les liens présumés entre la Russie et la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016. « Un juge a même déclaré que le New York Times avait menti », a déclaré le patron de X, avant de demander à passer à des questions plus sérieuses.
